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Commercialisation de l’oignon et de la pomme de terre: L’État avertit les spéculateurs
Publié le jeudi 31 aout 2017  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DG
Visite du ministre du commerce au marché de Gueule Tapée
Dakar, le 30 août 2017 - Le ministre du Commerce a effectué une visite au marché de la Gueule Tapée pour s`enquérir de l`état d`approvisionnement en denrées à la veille de la Tabaski.




Le Ministre du commerce Alioune Sarr a effectué hier, mercredi 30 août une visite au niveau du marché de Gueule Tapée (Cambérène) pour suivre l’évolution des prix de denrées de premières nécessités et s’assurer de l’approvisionnement correct du marché en oignon et en pomme de terre à deux jours de la fête de la Tabaski. A cette occasion, il a fait savoir que le gouvernement va prendre des mesures idoines pour contrecarrer toutes spéculations sur les prix de ces denrées.

Le gouvernement va prendre toutes les dispositions nécessaires pour lutter contre les spéculations de prix des denrées alimentaires et assurer un bon approvisionnement du marché en produits de consommation courante notamment la pomme de terre et l’oignon.

L’assurance est du Ministre du commerce, du secteur informel, de la consommation, de promotion des produits locaux et des PME Alioune Sarr. Il effectuait hier, mercredi 30 août une visite au niveau du marché de gueule Tapée de Dakar pour s’enquérir de l’état d’approvisionnement du marché en denrées en cette veille de la fête de Tabaski.

«Nous rassurons les consommateurs que le marché est bien approvisionné et que le gouvernement surveille l’évolution des prix pour éviter des spéculations qui seront inacceptables. Le gouvernement va prendre toutes les dispositions nécessaires pour lutter contre les spéculations», fait-il savoir.

Selon lui, l’oignon et la pomme de terre sont suffisamment disponibles sur le marché. «Nous sommes heureux de constater d’abord la présence massive de l’oignon et de la pomme de terre dans les étals. Le prix du kilogramme d’oignon tourne autour de 350 francs et la pomme de terre 400 francs en fonction des variétés. A ce jour, 40 mille tonnes d’oignons et 5 mille tonnes de pomme de terre sont disponibles sur le marché, sans compter le nombre de containers assez important présents au niveau du port de Dakar», informe-t-il. Avec une telle quantité, poursuit-t-il, on a largement dépassé la consommation mensuelle estimée à 7000 tonnes d’oignon par mois.

Par ailleurs, Alioune Sarr rappelle que le gouvernement a décidé de geler les importations d’oignon et de pomme de terre durant une période de l’année pour permettre aux producteurs sénégalais d’écouler leurs produits.

«Le gouvernement a décidé de faire la promotion de ces produits locaux. Des mécanismes de régulation ont été mis en place pour permettre l’écoulement de la production intérieure. Cette stratégie de régulation a permis non seulement aux producteurs locaux de pouvoir écouler leurs marchandises mais aussi aux consommateurs d’accéder aux produits à des prix abordables», relève-t-il.

MOMATH CISSE, VICE-PRESIDENT DE L’ASCOSEN SUR LA SITUATION DU MARCHE : «On craint une hausse des prix d’ici la fête de Tabaski»

L’association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) craint une hausse sur les prix des denrées de premières nécessités notamment l’oignon et la pomme de terre avant la célébration de la fête de Tabaski. Le vice-président de cette association Momath Cissé l’a fait savoir hier, mercredi 30 août après la visite du Ministre du commerce Alioune Sarr au niveau du Marché de Gueule Tapée de Dakar.

«Avec le sac de 25 Kg vendu à 12 mille francs, on craint la hausse du prix de la pomme de terre d’ici la Tabaski. Ce que nous constatons n’est pas rassurant. Comme le Ministre du commerce l’avait annoncé à l’assemblée nationale, les prix soient homologués ou arrêtés d’autorité. Parce que l’espace des fêtes permet au Ministre de prendre un arrêté et de fixer d’autorité le prix. Il y a un prix qui a été toujours conseillé qui est de 250 francs le Kg», propose-t-il.

Selon lui, si l’on compare ce qui est fixé au parc de Thiaroye et de Gueule Tapée par rapport au prix qui est consacré à la boutique du coin, il y a une nette différence. «C’est là où le consommateur se sent qu’il est arnaqué. Nous demandons la protection du Ministre», lance M. Cissé.
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