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Investissements Directs Étrangers : Les Charges D’exploitation Relativement Élevées
Publié le jeudi 31 aout 2017  |  Seneweb.com




S’il y a un facteur sur lequel le Sénégal doit beaucoup investir, c’est sans doute celui de la disponibilité et à coût réduit de l’électricité. Il impacte négativement sur l’attractivité des Investisseurs étrangers directs (Ide). C’est ce que souligne le rapport 2016 de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).

Bien que politiquement stable et géographiquement avantageux, le Sénégal peine à capter, au mieux, les Investissements étrangers directs (Ide). Tout le contraire pour son voisin et éternel concurrent, la Côte d’Ivoire, et le Bangladesh (en Inde) et la Chine. Cette reculade des Ide au profit d’autres pays s’explique par les charges d’exploitation relativement élevées au pays de la même catégorie précités, renseigne le rapport 2016 de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).

Selon ledit rapport, «sur la base des Indices de développement mondial, des rapports Doing Business de la Banque mondiale, des enquêtes menées auprès des entreprises ainsi que des sources de locales, on peut affirmer que le Sénégal présente aujourd’hui des charges d’exploitations relativement élevées par rapport aux autres pays de même catégorie, à savoir la Côte d’Ivoire, le Bangladesh (en Inde) et la Chine. A titre d’exemple, le coût moyen de l’électricité qui se situe à 0,24 dollars par Kwh est le plus élevé comparativement au pays de la même classification».

Une telle situation s’explique par le fait que le Sénégal n’a pas encore pleinement pris conscience du fait qu’il n’est pas la seule destination qui s’offre au choix des investisseurs et que de nombreux autres pays à revenus faibles, en Afrique et ailleurs, se disputent le même marché international et les mêmes ressources apportées par les Ide. Ainsi donc, pour gagner sa place dans cette compétition mondiale, le Sénégal doit non seulement compter sur ces atouts précités, mais surtout consentir des efforts possibles pour se rendre attrayant aux yeux des investisseurs en quête de nouvelles destinations, à moindre coût, pour une production à forte intensité de main d’œuvre.

S’il est admis que la structuration des coûts de production varie en fonction de la nature des industries, généralement les investisseurs se soucient du coût d’investissement initial et des charges de production à supporter au démarrage de l’exploitation. Le premier fait référence aux coûts à supporter pour l’acquisition d’un terrain, de bâtiments, d’infrastructures et autres immobilisations. Mais il englobe également le temps nécessaire à l’obtention des droits d’occupation, à la construction des locaux de l’usine, à l’installation de l’électricité et autres services, au dédouanement des machines et équipements importés, ainsi qu’au recrutement des ressources humaines et étrangères comme les contrôleurs de production et de qualité etc. Tout retard accusé dans la construction peut être coûteux pour un investisseur, non seulement en termes de dépenses pécuniaires, mais également en perte d’opportunités d’affaires dans les marchés internationaux. Par conséquent, tout ceci doit être pris en compte.
Toutefois, l’eau semble également être très onéreuse et coûte en moyenne respectivement 400 à 600% de plus qu’au Bangladesh et en Côte d’Ivoire.

Jean Pierre MALOU
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