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Le Quotidien N° 3347 du 25/3/2014

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FIEVRE EBOLA - Mesures d’urgence de prévention : Le Sénégal sur le qui-vive
Publié le mardi 25 mars 2014   |  Le Quotidien


La
© Autre presse par DR
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck


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Le renforcement du système de surveillance du pays, surtout au niveau de la zone sud, la diffusion de fiches techniques dans toutes les régions médicales du pays et même dans les structures privées ou encore la mise à disposition de moyens de protection dans certains postes frontaliers à la Guinée sont entre autres mesures prises hier au cours de la réunion d’urgence convoquée au ministère de la Santé, à propos de l’apparition du virus d’ébola en Guinée.
Le Sénégal a peur. Peur de recruter ses premiers cas de fièvre ébola, qui sévit en Guinée voisine depuis quelques semaines maintenant. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale qui est sur le qui-vive, pour dire le moins, a ainsi regroupé hier tous ses services de prévention pour réfléchir sur un plan de protection de ses habitants. «Nous avons pris un certain nombre de mesures», a d’emblée rassuré Dr Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale, au terme de la réunion dans la soirée.
Joint par téléphone, il a indiqué que la première mesure consiste à renforcer le système de surveillance du pays, surtout au niveau de la zone sud. Ensuite, ses services ont demandé la diffusion de fiches techniques dans toutes les régions médicales du pays et même dans les structures privées, tout en demandant également la mise à disposition de moyens de protection dans certains postes frontaliers à la Guinée.
Dr Ndiaye a également indiqué qu’un dispositif de surveillance au niveau des frontières aériennes, maritimes et ferroviaires est mis en place, mais il s’est empressé de préciser qu’il n’est pas envisageable, pour le moment, de fermer un poste frontalier, conformément aux recommandations du règlement sanitaire international. «Nous ne sommes pas encore à ce niveau, même s’il faut effectivement reconnaître qu’il y a la peur, même chez le personnel médical», nous a confié le directeur de la Prévention.
Au niveau du Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann en tout cas, c’est le mutisme chez les professionnels. Le Quotidien s’est vu refusé un quelconque entretien sur la question, le mot d’ordre étant de communiquer le moins possible pour ne pas davantage apeurer la population.
A Kédougou, le médecin-chef de la région médicale, Dr Abib Ndiaye, a confirmé que la surveillance sera renforcée à la frontière sénégalo-guinéenne et a appelé à un renforcement des mesures d’hygiène. Il a aussi confirmé qu’un dispositif de protection a été mis en place au niveau des postes de santé, situés à la frontière avec la Guinée.
C’est le même discours tenu par le Dr Félix Diouf, médecin-chef du district sanitaire de Vélingara, qui précise néanmoins que ses services sont en train d’élaborer des termes de référence en coordination avec la région médicale, qu’ils vont par la suite transmettre au niveau central.

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