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Le Quotidien N° 3347 du 25/3/2014

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Deux ans de gouvernance de Macky Sall : Mars vers le dernier virage
Publié le mardi 25 mars 2014   |  Le Quotidien


Le
© Agence de Presse Africaine
Le président Macky Sall à Ziguinchor pour le lancement du projet pôle Casamance
Ziguinchor- Mardi 18 mars 2014 -Le président Macky Sall, arrivé lundi peu après 12h30 à Ziguinchor, s’est offert un impressionnant bain de foule en saluant, debout dans sa voiture, les nombreux ziguinchorois venus l’accueillir, de l’aéroport à la Gouvernance. Photo: Macky Sall, président de la République


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Macky Sall roule depuis le 25 mars 2012. Et peut-être à moyenne vitesse par rapport à ses promesses électorales. Ce 25 mars 2014, il est dans le dernier virage de la route qui mène à 2017. Deux ans de gestion orientée vers le social et la bonne gouvernance. C’est trois ans à convaincre pour le choix de l’émergence avec le Pse. Trois ans pour rectifier la déviation des slogans comme la rupture. Trois ans pour réformer l’environnement des affaires et les institutions. C’est une course contre la montre. C’est le dernier virage de Macky Sall.
Deux ans de gouvernance. Il reste à Macky Sall trois ans. Moins que cela d’ailleurs puisque le Sénégal est un pays où le mandat présidentiel est animé plus par des préoccupations électorales que par le travail. C’est donc le dernier virage pour le successeur de Abdoulaye Wade qui aura à présenter un bilan en 2017, bilan jusqu’ici mitigé. Pour résumer les deux ans de Macky Sall, l’on peut dire que le social prime sur tout autre chose. C’est en tout cas dans ce domaine que les choses sont plus concrètes. La Couverture maladie universelle, pour le moment partielle, soulage les malades ; la baisse de la fiscalité sur les salaires soigne le «sale air» des employés du public et du privé ; les bourses familiales garnissent un peu les bourses des démunies. Dans un pays où les ménages sont pris au cou par le coût du loyer, il faut avouer que Macky Sall a marqué un coup en «abrogeant» la dure «loi» du loyer... Mais le social c’est aussi s’employer à l’emploi des jeunes. C’est l’un des hics du gouvernement de l’alternance du 25 mars, qui ne peut se prévaloir que de ses 5 500 postes pourvus dans la Fonction publique. Loin d’être suffisants pour des promesses de 500 000, puis 300 000 emplois pour un quinquennat. Et ce n’est plus évident pour Macky Sall d’atteindre ses objectifs d’ici 2017. Ou 2019, puisque le quinquennat est encore théorique, quoique le chef de l’Etat l’ait répété et chanté au Sénégal et à l’étranger.

Les slogans à rude épreuve
Macky Sall, qui était très attendu sur les réformes institutionnelles dont son mandat de 5 ans renouvelable une fois, semble avoir tout suspendu, en dépit des propositions de la Commission de réforme des institutions (Cnri). Là aussi, c’est encore le surplace pour le régime de Benno bokk yaakaar, la coalition qui a «gagné ensemble» et qui «gouverne ensemble», peut-être jusqu’au lendemain du 29 juin prochain. Ce dernier virage, c’est aussi les Locales qui, il est vrai, ne sont locales que physiquement. Elles arborent, dans la réalité politique, un boubou plutôt ample comme une élection présidentielle.
Ce 25 mars, c’est aussi deux ans de slogans : «rupture», «gouvernance sobre et vertueuse»… Dans la gestion des affaires publiques, cette «normalité» à la Hollande – qui a trahi François, pris… le casque sur la moto- est à rude épreuve. Les députés subissent le diktat des projets de loi et «s’interdisent» de faire des propositions de loi ; des directeurs de société ou d’agence, parrains de combats de lutte et d’anniversaires au Grand théâtre, entre autres. La traque des biens mal acquis n’a comme résultats, pour le moment, que la dissuasion et la peur dans le camp des hommes et des femmes qui tenteraient de «manger sans modération», comme l’auraient fait des dignitaires de l’ancien régime. On attend les milliards de la traque. Et s’il y a la volonté d’imposer la transparence par la formalisation de la déclaration de patrimoine, il il reste qu’elle est sélective. La preuve par les députés, faiseurs de loi, qui se sont soustraits de cet exercice ou les fonds politiques du Président qui sont encore, au fond, un tabou. Pour ce dernier virage, le «chauffeur» Macky Sall compte mettre le pied sur l’accélérateur pour «doubler» l’économie. Ce, après que le Yoonu yokkuté n’a pu prendre le «chemin du véritable développement» que le Programme Sénégal émergent (Pse) ambitionne finalement de réaliser. De la concrétisation des projets couchés dans ce document dépendra, en partie, un second mandat pour Macky Sall.



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