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Des acteurs préconisent un consensus nouveau autour du processus électoral
Publié le vendredi 18 aout 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par MC
Les leçons à tirer des élections législatives au menu d`une table ronde
Dakar, le 17 août 2017 - La Fondation Konrad Adenauer a abrité une table ronde sur le bilan de la campagne électorale et les leçons à tirer des résultats des élections législatives du 30 juillet 2017. Intitulée "les législatives ... et après?", la table ronde a accueilli des acteurs politiques, de la société civile et des analystes et politologues.




Le Sénégal, considérée comme l’une des démocraties les plus établies de l’Afrique de l’Ouest doit trouver un consensus nouveau autour du processus électoral pour ne pas tomber dans l’organisation d’élections partisanes, ont soutenu, jeudi à Dakar, des acteurs politiques et de la société civile.

"Des élections mal organisées peuvent mener un pays dans le chaos total. La critique n’est jamais trop dure s’il s’agit de préserver la paix, la stabilité et la démocratie d’un pays. C’est pour cela que les critiques viennent de toutes part au sortir des élections législatives", a indiqué Dr Maurice Dionne, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).

Il participait à un panel sur "Les élections législatives du 30 juillet : et après ?", organisé par la Fondation Konrad Adenauer et le think tank citoyen de l’Afrique de l’ouest Wathi.

Dr Maurice Dionne estime que les intellectuels de ce pays doivent jouer des rôles d’avant-gardiste pour protéger le Sénégal contre "toutes dérives pouvant mener au chaos".

"Nous sommes des universitaires, des intellectuels de manière générale. Notre rôle premier est d’alerter, dénoncer et apprécier s’il y a des avancées démocratiques, économiques ou sociales dans le pays", a-t-il dit, relevant que les élections législatives ont connus ’’beaucoup de fausses notes’’ dans leur organisation.

L’ancien député Thierno Bocoum a également soulevé des "dysfonctionnements notés pendant tout le processus électoral".

Bocoum, membre du parti "Rewmi" (opposition) de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck a invité le gouvernement à tirer les conséquences de l’organisation des élections législatives du 30 juillet dernier et à essayer de ’’les corriger’’.

"La démocratie partout dans le monde est en crise à cause de la montée d’idées extrémistes. Les changements ne s’imposeront que par la volonté des citoyens", a pour sa part noté l’universitaire Penda Mbow.

Mme Mbow a estimé que les citoyens doivent se mettre à la chapelle politique pour trouver un consensus qui ’’a toujours sauvé’’ le Sénégal.

"A un moment, tout le monde était d’accord que nous avons le meilleur processus électoral. On se rend compte aujourd’hui, pour avoir un changement, il faut améliorer le processus démocratique", a préconisé Penda Mbow.

Selon elle, tant que les politiques ne se retrouvent pas dans le processus sous la supervision de la société civile, il sera difficile d’organiser des élections qui feront l’unanimité.
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