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Questions sécuritaires et sujets politico-judiciaires au menu
Publié le jeudi 17 aout 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Plusieurs sujets font la Une des quotidiens parvenus jeudi à l’APS, parmi lesquels la réaction du Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah Dionne à l’attentat perpétré dimanche à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Le chef du gouvernement sénégalais s’est rendu mercredi à l’ambassade du Burkina Faso à Dakar, pour y signer le livre de condoléances ouvert suite à cet attentat qui a fait 18 morts et 22 blessés.

A cette occasion, il "a réitéré l’engagement des pays africains et particulièrement ceux de l’Afrique de l’Ouest à lutter contre le terrorisme et toutes les autres formes de violence", rapporte le quotidien national Le Soleil, citant le Premier ministre : "Le terrorisme ne vaincra pas l’Afrique".

La même déclaration est rapportée mot pour mot par Sud Quotidien également. "Nous ferons face parce que nous sommes unis. Notre coopération y compris la lutte contre le terrorisme se renforce tous les jours", a ajouté le chef du gouvernement sénégalais dans d’autres propos rapportés par ce journal.

Les quotidiens, outre ce sujet de dimension régionale, reviennent sur l’affaire Khalifa Sall, tête de liste nationale d’une des deux principales coalitions de l’opposition aux législatives du 30 juillet dernier, une actualité parfois connectée à la question des législatives, dont les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel consacrent la victoire du camp du pouvoir.

Le quotidien L’As rapporte malgré tout que les avocats du maire de Dakar en détention pour soupçons de mauvaise gestion, "condamnent les 7 sages (du Conseil constitutionnel) pour déni de justice", suite au rejet du recours de l’opposition contestant la victoire du pouvoir et de ses alliés.

Le journal Le Quotidien revient sur la même information. "Les avocats de +Manko Taxawu Senegaal+ s’insurgent contre la décision des 7 sages qui "ont rejeté leur recours en annulation de l’élection dans sept départements, invoquant +un déni de justice+".

"Les avocats comptent saisir les juridictions internationales si leurs arguments ne sont pas entendus", estimant que les membres du Conseil constitutionnel "doivent être poursuivis pour forfaiture", écrit Le Quotidien.

A ce sujet, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, pour sa part, "nargue ses détracteurs", note Vox Populi, selon lequel Abdoulaye Daouda Diallo dont le départ est réclamé par l’opposition, demande à ses contempteurs de s’adresser au président de la République qui "l’a déjà félicité pour l’organisation des élections", a-t-il dit.

L’Observateur annonce dans le même temps que le procès de Khalifa Sall a été fixé. Son dossier sera examiné "15 jours après la décision de la Cour suprême", qui va examiner le 15 septembre, une demande d’annulation déposée par ses avocats.

Khalifa Sall et ses co-inculpés "risquent de se retrouver devant le Tribunal correctionnel pour être jugés des infractions d’escroquerie portant sur les deniers publics, détournement de deniers publics et association de malfaiteurs", écrit L’Observateur.

"La der de Khalifa (Sall)", dont les avocats vont "tenter de convaincre les juges suprêmes d’annuler la procédure initiée contre leurs clients afin que ceux-ci, en détention préventive depuis le 7 mars dernier, puissent recouvrer la liberté", rapporte Enquête.

"La défense avait saisi cette juridiction suite au rejet de l’exception d’inconstitutionnalité qu’elle avait soulevée devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar", écrit le journal, à l’appui de la manchette suivante : "Khalifa Sall abat sa dernière carte aujourd’hui devant la Cour suprême".

Walfquotidien en profite pour ouvrir les dossiers dans lesquels "l’exécutif a piétiné le judiciaire", citant les affaires Amy Collé Dieng, Aïda Ndiongue, Moustapha Cissé Lô, imam Sèye, entre autres.

"Il ne se passe presque plus une seule année sans que les magistrats ne s’offusquent du manque d’indépendance dans le secteur de la justice", souligne le journal.

"Dans les faits, plusieurs affaires ont laissé croire en cela", poursuit Walfquotidien. Et le journal de "dépoussiérer ces dossiers judiciaires qui portent l’empreinte indélébile de la main de l’exécutif".
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