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Mamadou Diallo : "Comment le Conseil constitutionnel contribue à l’affaissement du capital social"
Publié le jeudi 17 aout 2017  |  Seneweb.com
Mamadou
© Autre presse par DR
Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement "Tekki"




Les différentes décisions du Conseil constitutionnel ne contribuent pas à relever le capital social, ou à instaurer une société de confiance, socle de la finance. Tel est l'avis de Mamadou Lamine Diallo, le Président du mouvement Tekki.

"La faiblesse économique de l'Afrique et du Sénégal est due en particulier à la faiblesse du capital social, c'est-à-dire des règles qui gouvernent les relations entre les acteurs économiques et les institutions chargées de les surveiller. Le cas le plus évident est celui du Conseil Constitutionnel qui modifie par deux fois en période électorale le code électoral dans le but de favoriser le parti au pouvoir, Bby. Tout cela contribue à l'affaissement du capital social de notre pays et à son émergence économique ", a-t-il déclaré dans sa question économique de ce mercredi.
Le député de la douzième législature, qui devrait retrouver l'hémicycle pour la treizième législature, ajoute que "la société de confiance, socle de la finance est basée sur des institutions auxquelles le peuple s'identifie ". Mais, juge qu'il "est clair que tel n'est pas le cas de cette Assemblée nationale issue de la mascarade électorale du 30 juillet 2017 bénie par le Conseil Constitutionnel".
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki, s'est aussi exprimé sur le sort de la Société africaine de raffinage. Et c'est pour dénoncer le jeu de yoyo dans le capital de la société. "La Sar doit jouer un rôle stratégique dans le raffinage du pétrole sénégalais. Pour cela, elle a besoin d'investissements sérieux dans la désulfuration et surtout dans le traitement du pipeline de la zone de Fass Mbao. C'est le rôle de l'Etat d'assumer cette responsabilité et non pas des investisseurs privés et autres prédateurs liés à des politiciens peu patriotes. Le jeu de yoyo dans le capital de la Sar n'augure rien de bon", avertit-il.

Youssouf SANÉ
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