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Le ministère de l’Elevage compte passer une commande internationale de vaccins cette année
Publié le mardi 25 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Aminata
© aDakar.com par DF
Aminata Mbengue Ndiaye
Ministre de l`élevage


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La ministre sénégalaise de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, a annoncé lundi que son département comptait recourir à une commande internationale de vaccins pour disposer à temps du stock nécessaire, afin de mener à bien sa campagne de vaccination.

‘’Pour cette année, nous allons recourir à une commande internationale de vaccins pour pouvoir en disposer (de vaccins) à temps et permettre la réalisation la réalisation de notre plan de vaccination’’, a-t-elle annoncé, au terme d’une rencontre de partage au Conseil régional de Tambacounda.

L’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), qui produisait d’habitude le vaccin, avait quelques difficultés d’ordre technique et technologique qui ‘’ne lui permettaient plus de produire à temps le vaccin’’, a relevé Mme Ndiaye.

Selon elle, le chef de l’Etat avait fait un plaidoyer auprès de la Banque mondiale, si bien que ‘’l’ISRA va être renforcé’’ en équipements. Cet institut a la ‘’capacité de produire pour tous les pays qui nous entourent’’, a-t-il relevé.

Faisant le constat selon lequel bilan de la campagne de vaccination dressé chaque année montre le ‘’même refrain’’. Le ministère injecte des ressources dans la vaccination, sans avoir ‘’jamais pu atteindre les objectifs assignés’’, a relevé la nécessité de se parler ‘’pour voir ce qui fait que la vaccination ne marche pas’’.

Elle a cité un technicien du secteur, selon qui, depuis 20 ans qu’il participe à des campagnes, les résultats n’ont jamais dépassés ceux obtenus actuellement.

Les petits ruminants étaient l’année dernière, par exemple, à 17%, contre à peu près 15% 2012. Pour ce qui est de la maladie de Newcastle, le taux de vaccination était en 2012 de l’ordre de 1,75%, et aujourd’hui de 5%.

L’objectif final était de 80%, conformément à la norme fixée par l’Organisation mondiale de la santé animale pour arriver à une protection adéquate du cheptel.

En vue de remédier à ce faible niveau de vaccination qui se répercute sur la santé animale et le développement de l’élevage, la disponibilité du vaccin ‘’à temps’’ est un préalable, a noté Aminata Mbengue Ndiaye.

‘’Rien qu’en renforçant la santé animale, pendant cinq ans, il est possible de ne plus avoir à importer des moutons de Tabaski’’, a-t-elle noté, par ailleurs.

Dans cette optique, elle a annoncé que cette année, sur instruction du chef de l’Etat, son département recourra à une ‘’commande internationale de vaccins pour pouvoir en disposer à temps’’ et mettre en œuvre son plan de vaccination.

Le ministère table aussi sur l’élaboration d’un calendrier de vaccination tenant compte de périodes la plus propices pour cette opération dans chaque région, afin d’atteindre un important taux de vaccination.

Cela, en résoudre un ensemble de difficultés inhérentes à la vaccination groupée qui pose des problèmes de production et de gestion des vaccins.

Les services du ministère de l'Elevage ont pu identifier dans chaque région ou zone, un planning de vaccination.

‘’Cette fois-ci, on va essayer de faire une planification, une programmation, au niveau de chaque région’’, a dit Mme Ndiaye d’après qui cela permettra une meilleure disponibilité du vaccin dans toutes les régions.

A Tambacounda, il a été retenu, sur proposition des éleveurs de programmer la campagne de vaccination ‘’entre le mois d’octobre et (celui) de novembre, parce que c’est la période la plus fraîche’’ dans la région, a-t-elle dit.

De la même façon, toutes les autres régions ont eu à planifier leur campagne, ce qui améliorera la planification globale. ‘’Chaque fois, tout le monde commençait au même moment, on était obligés de donner (les vaccins) au compte-goutte dans les régions’’, s’est remémoré la ministre.

Cette démarche, a-t-elle ajouté, ‘’ne résolvait pas (le) problème, (puisque) des régions gardaient le vaccin pendant presque un an, alors que d’autres avaient fini au bout de deux mois’’.

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