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Ourossogui - Violences et voies de faits: 5 jeunes pro-Khalifa placés sous mandat de dépôt
Publié le vendredi 11 aout 2017  |  Enquête Plus
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© Autre presse
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Vingt-quatre heures après leur arrestation et leur placement en garde à vue, 5 jeunes membres de la coalition Manko Taxawu Senegaal (Mts) de Thiancone-Boguel ont été déférés, hier, au parquet. Le procureur, qui leur reproche les délits de violences et voies de faits, n’a pas mis du temps à les envoyer en prison.

A Thiancone-Boguel, dans la commune d’Ogo, près de Ourossogui, on a encore du mal à sortir des élections législatives qui y connaissent des prolongations judiciaires. Selon nos informations, le jour du scrutin des législatives du 30 juillet, des jeunes militants de Manko Wattu Senegaal ont attaqué le domicile du maire de ladite localité Amadou A. Diallo. Leurs jets de pierres, selon des sources proches de l’enquête, ont blessé la maman septuagénaire de l’édile. Un certificat médical lui a été délivré. Muni du document, le maire est allé porter plainte à la gendarmerie de Ourossogui, le mercredi 2 août. Après recoupement, 5 parmi les assaillants ont été identifiés. Il s’agit d’O. Ka, H. Keïta, S. Sy, A. Sall et A. Sy. Les jeunes ont été convoqués avant-hier. Après leur audition, les gendarmes de la brigade de Ourossogui ont décidé de les déférer au parquet.

Même s’ils n’ont pas reconnu les faits à eux reprochés, ils disent avoir été arrêtés parce qu’ils sont des proches de l’actuel maire de la Ville de Dakar. Leur statut de jeunes membres de l’opposition empêche le maire de la commune d’Ogo de dormir. ‘’Nous sommes arrêtés, car nous sommes membres de l’opposition. Nos résultats, lors des dernières élections législatives, inquiètent le maire. C’est une cabale politique contre les jeunes de l’opposition que nous sommes. Mais cette intimidation ne nous ébranle point’’, ont soutenu les 5 jeunes militants, lors de leur face-à-face avec les enquêteurs.

Cependant, les mêmes sources proches de l’enquête soulignent que ces arrestations ne sont pas du tout la conséquence des guéguerres politiques ; que les enquêteurs détiennent des éléments probants permettant de les incarcérer. D’ailleurs, leur face-à-face avec le procureur de la République auprès du tribunal de Matam n’a duré que le temps d’une rose. Celui-ci a décidé de les placer sous mandat de dépôt pour les délits de violences et voies de faits.
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