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Aminata Mbengue Ndiaye passe en revue les problématiques majeures du développement de l’élevage
Publié le mardi 25 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© Autre presse par DR
La ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye


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La ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, a présidé, lundi à Tambacounda, une rencontre lors de laquelle les problématiques majeures du développement de l’élevage ainsi que tous les projets-phares de son département, ont été présentés par ses services et discutés avec les acteurs du secteur.

Une forte participation des éleveurs, ainsi que des préfets des régions de Tambacounda et Kédougou, a été notée lors de cette rencontre. La zone est (Tambacounda et Kédougou) était ainsi la dernière étape d’une tournée à travers le pays subdivisé en cinq zones.

Du code pastoral au vol de bétail, en passant par la vaccination, le Programme spécial d’insémination artificielle, le programme d’autosuffisance en moutons de Tabaski, la campagne de collecte de lait, le programme de cultures fourragères, entre autres, une kyrielle de sujets ont été abordés par des responsables du ministère.

Les résultats d’une étude sur le code pastoral ont été restitués, montrant une adoption par toutes les régions du document, avec quelques amendements en fonction des localités. La question d’accès des éleveurs au crédit, a aussi été abordée.

Concernant le projet de loi sur le Code pastoral, le document sera déposé en fin mars sur la table du président de la République, a annoncé Aminata Mbengue Ndiaye.

Sur le plan de la vaccination, il a été retenu d’élaborer un calendrier prenant en compte les périodes les plus propices pour cette opération dans chaque région. Pour la région de Tambacounda, les mois d’octobre et de novembre ont été arrêtés.

Pour ce qui est de l’abattage clandestin et du vol de bétail, le ministère de l’Elevage compte mettre à contribution dans la surveillance son quota d’agents de sécurité de proximité (ASP). Le renforcement des peines prévues par code pénal et sanctionnant le vol de bétail, devrait aussi aider à combattre ce délit.

A ce sujet également, la mise sur pied de comités de surveillance est aussi préconisée, de même que l’établissement de documents validés par l’autorité locale et attestant de la propriété des bêtes qui seront convoyées d’une localité à une autre.

Les éleveurs ont profité de la rencontre pour évoquer leurs doléances en matière d’accès aux aliments de bétail, de mise en place à temps des semences fourragères, de disponibilité au moment opportun du crédit pour le financement des opérations Tabaski, entre autres.

Docteur Mame Balla Sow, directeur du Centre national d’amélioration génétique de Dahra, a présenté le Programme spécial d’insémination artificiel (PSIA), dont il est le responsable.

Au total 8.871 vaches ont été inséminées sur 9.000 ciblées, soit un taux de 98,57% à travers le pays. A Tambacounda 729 vaches ont été inséminées sur une cible 720, a-t-il indiqué Dr Sow.

A partir de l’année prochaine, des ‘’objectifs beaucoup plus ambitieux’’ seront visés, après la formation de 70 agents techniques d’élevage en insémination, afin d’assurer un suivi de proximité, a assuré la ministre de l’Elevage.

Le suivi qui était négligé par le passé, où l’on ignorait le nombre de naissances de métis, prendra une place importante dans le programme à l’avenir, selon elle.

Sept tonnes de semences de pré-base certifiées de cultures fourragères seront disponibles cette année pour être démultipliées, a annoncé la ministre de l’Elevage.

Aminata Mbengue Ndiaye a saisi l’opportunité pour inviter les préfets et les gouverneurs à s’impliquer dans le recouvrement des crédits contractés par les éleveurs auprès de la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS), exhortant ces derniers aussi à s’acquitter de leur dette.

Eu égard à la campagne de collecte de lait, quelque 300 litres de lait de chèvre et plus de 400 litres de lait de vache qui risquaient d’être déversés en raison de l’enclavement de leur zone de production ont été collectés.

Ce qui représente 170 millions de francs CFA qui ‘’devaient être perdus’’ par les éleveurs, selon responsable du Bureau lait du ministère, selon Famara Sarr.

Cette campagne sera étendue à la région de Tambacounda où des centres de collecte seront installés, a-t-il annoncé.

Avec le concours d’une multitude de partenaires, il sera mis fin ‘’dans un avenir proche’’ au ‘’paradoxe’’ consistant à jeter du lait dans un pays frappé par la malnutrition aiguë et une pauvreté absolue dans certaines zones, a indiqué la ministre de l’Elevage.

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