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Le développement se base sur une main d’oeuvre qualifiée, rappellent les chimistes
Publié le mercredi 9 aout 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
Ouverture
© aDakar.com par DG
Ouverture de la 18ème Journée scientifique annuelle de la Société Ouest-Africaine de Chimie (SOACHIM)
Dakar, le 8 juillet 2017 - L`Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) abrite la 18ème Journée scientifique annuelle de la Société Ouest-Africaine de Chimie (SOACHIM). La rencontre se déroule à l`Amphithéâtre de l`UCAD 2.




La Société ouest-africaine de chimie (SOACHIM) a l’ambition de contribuer à la mise à disposition d’une main d’œuvre qualifiée pour aider le continent africain à asseoir les bases de son développement, a indiqué mardi son président, le professeur Dominique Sohounhloue.

"Il nous faut une main d’œuvre qualifiée" pour asseoir les bases du développement de l’Afrique, a-t-il dit à l’ouverture, à Dakar, des 18èmes Journées scientifiques annuelles de la SOACHIM, assurant que cette dernière est ’’en train d’œuvrer’’ à cela.

L’Université Cheik Anta Diop (UCAD) abrite jusqu’au 11 août, ces journées considérées comme un "lieu privilégié d’échange et de partage entre chercheurs et enseignants chercheurs membres de la SOACHIM, entre les adhérents et d’autres chercheurs de par le monde".

"Il est incontestable que la recherche scientifique et technologique est l’un des outils les plus puissants pour le développement humain durable", a fait valoir le président de la SOACHIM, à l’ouverture officielle de cette manifestation axée sur le thème "Sciences chimiques, souveraineté thérapeutique et alimentaire".

Selon le professeur Sohounhloue, les pays développés "sont fortement indicatifs par leurs revenus en terme de Produit intérieur brut (PIB) appuyé par la croissance de la recherche scientifique".

Sur ce modèle, les pays en développement dont ceux de l’Afrique seraient inspirés de "favoriser la recherche et l’équipement scientifique afin de relever les écarts" de développement entre ces deux pôles de la planète, a indiqué M. Sohounhloue

Pour ce faire, les Etats africains doivent s’assurer une meilleure connaissance de leur contexte "pour asseoir le développement par le biais de la recherche scientifique", a-t-il relevé.

Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Malick Sow, rappelle lui que "les pays qui maîtrisent la science, règlent leurs problèmes de développement".

Au nom du ministre Mary Teuw Niane, M. Sow a souligné la nécessité de voir les pays africains renforcer leurs moyens alloués à la recherche scientifique pour le développement du continent.

"Il faut une véritable politique de formation dans les métiers de recherche et d’innovation technologique en Afrique", a-t-il plaidé, avant de noter que "seuls les pays qui maîtrisent la science et les nombreuses applications, dominent l’économie mondiale".

"Nous devons transformer les connaissances scientifiques en produits, biens et services capables d’impacter positivement et durablement le développement économique et scientifique du continent", a-t-il poursuivi.

Les Journées scientifiques annuelles de la SOACHIM, "un moment fort de la vie de la société", se tiennent successivement dans chacun des pays membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, soit les pays membres de l’UEMOA plus de la Guinée Conakry.

Cette manifestation annuelle ambitionne de contribuer à "l’intégration des chimistes ouest-africains dans la communauté scientifique internationale".
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