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Allées du Centenaire : des commerçants refusent d’évacuer les lieux
Publié le lundi 24 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Les
© aDakar.com par DF
Les marchands ambulants manifestent conte le Maire de Dakar
Les marchands ambulants de Dakar ont manifesté, le jeudi 5 février, leur colère au cours d`une marche. Ces vendeurs à la sauvette ne comprennent pas la volonté du maire de dakar Khalifa Sall de vouloir les déguerpir du centre ville de la capitale sénégalaise.


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Sommés de ne plus faire du commerce sur les allées du Centenaire de Dakar, des commerçants sénégalais refusaient lundi matin de quitter ce lieu, où se sont installés leurs fournisseurs chinois.

La mairie de Dakar a mis le site autrefois appelé Champ des courses --- situé près du centre-ville de Dakar --- à la disposition de ces commerçants, qui ont envahi, par leurs étals, les allées du Centenaire de Dakar (ex-avenue général de Gaulle).

Samedi, des heurts ont opposé des policiers aux commerçants qui refusaient ce quitter ces allées où ils s’approvisionnent en marchandises provenant de la Chine, auprès de commerçants chinois.

"Il y avait ce matin une protestation des commerçants. [...] Les forces de l’ordre sont immédiatement venues disperser les manifestants", raconte El Hadj Malick Bèye, un riverain des allées du Centenaire.

L’APS a rencontré des commerçants venus occuper le site. Ils ne pouvaient pas cependant dérouler leurs activités, tant les policiers veillaient à l'application de la mesure prise par la mairie.

"Je suis sur ce site depuis huit ans. Tôt ou tard, nous allons revenir nous réinstaller ici. Les cantines mises à notre disposition [à l’ex-Champ des courses] sont trop étroites", se plaint Pape Fall, l’un des commerçants opposés à la mesure de déguerpissement.

El Hadji Kéba Guèye explique ce refus : "Nous ne pouvons pas nous séparer des commerçants chinois. Ce sont eux qui nous approvisionnent en marchandises. L’Etat n’a qu’à construire pour nous un centre commercial, que nous allons partager avec les commerçants chinois."

Des femmes rencontrées près du site interdit crient leur désarroi, en affirmant que la mesure de déguerpissement les prive de tout revenu.

"C’est en faisant du commerce ici que nous parvenons à entretenir nos familles. Nous ne pouvons mener nos activités loin des commerces chinois. L’espace qu’on nous a réservé [à l’ex-Champ des courses] est étroit", se lamente Fama Bâ.

"J’entretiens mon commerce depuis cinq ans, sur cet endroit. Si nous y étions de manière illégale, on ne nous laisserait pas ici pendant tout ce temps-là. On n’allait pas non plus nous demander de payer des taxes", fait-elle valoir.

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