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Face au terrorisme, le GIABA propose l’action militaire et la lutte contre le blanchiment de capitaux
Publié le mercredi 2 aout 2017  |  Agence de Presse Africaine
Adama
© aDakar.com par DR
Adama Coulibaly, Directeur Général du GIABA




Le colonel Adama Coulibaly, directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), a préconisé, mardi à Saly (80 km de Dakar), la combinaison de l'action militaire et de la lutte contre le blanchiment de capitaux pour espérer venir à bout du terrorisme en Afrique de l'Ouest.

"L'action militaire est efficace dans la lutte contre le terrorisme. Mais à elle seule ne suffit pas. Il faut la combiner à la lutte contre le blanchiment de capitaux car le terrorisme est majoritairement financé par l'argent illicite", a dit le colonel Adama Coulibaly.

Il s'adressait à la presse en marge de l'ouverture d'un atelier régional sur l'évaluation des risques de Blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (BC/FT) au profit des Institutions financières (If) et d’Entreprises et professions non financières désignées (EPNFD). La rencontre qui s'achève mercredi réunit des experts et acteurs de la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (Lbc/Ft) venus des 17 pays membres du GIABA.

"En Afrique l'Ouest, la Lbc/Ft avance et porte des fruits. La mise en place des institutions est effective, le cadre législatif adopté et les acteurs sont formés. Bientôt, les magistrats de la zone francophone seront envoyés en France et ceux de la zone anglophone aux États-Unis d'Amérique pour mieux les outiller", a indiqué le Dg du GIABA.

Selon lui, le système ouest-africain de la lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (Lbc/Ft) est fiable, même si la lutte contre le blanchiment est une chaine dont tous les maillons sont vulnérables.

Pour ce faire, le présent atelier a pour objectifs de développer une compréhension partagée du concept, de l’approche et de la méthodologie d’une évaluation des risques de BC/FT, de renforcer les capacités d’un pool d’experts dans les institutions financières et des EPNFD de la sous-région.

En outre, l’atelier vise également à élaborer et à adopter une feuille de route pour la conduite de l’évaluation des risques de BC/FT dans les secteurs financiers et des EPNFD et à définir les prochaines étapes du processus dans les différents sous-secteurs spécifiques.

En 2012, le Groupe d’action financière (GAFI) avait publié de nouvelles normes, en l’occurrence la Recommandation qui fait obligation aux pays et aux entités déclarantes d’identifier, d’évaluer et de comprendre les risques de BC/FT auxquels ils sont exposés.

Cette recommandation leur demande également de désigner une autorité ou un mécanisme pour coordonner les actions d’évaluation des risques et mobiliser des ressources afin de s’assurer que les risques sont efficacement atténués.

Par conséquent, l’évaluation des risques de BC/FT devient la première phase que les entités déclarantes doivent mettre en œuvre dans la conception et la mise en œuvre des programmes de LBC/FT.

En 2015 et en 2016, le GIABA avait organisé un atelier similaire à Abuja et à Banjul. Le feedback reçu des participants et les résultats des rapports de suivi montrent que les institutions déclarantes sont toujours confrontées à des défis dans la mise en œuvre des mesures LBC/FT.

Il s’avère donc évident et indispensable que le GIABA focalise son attention et son assistance technique sur le renforcement des capacités de ces institutions afin de les aider à déterminer les domaines prioritaires et à mettre en œuvre un dispositif de LBC/FT efficace.
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