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Les législatives toujours à la une
Publié le mercredi 2 aout 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Les points d’actualité portant sur les législatives de dimanche demeurent les sujets les plus en exergue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne.

"Caution de l’UA et de l’UEMOA", affiche par exemple Sud Quotidien, évoquant précisément la question de la régularité et de la transparence de cette élection.

"En dépit de quelques couacs constatés dans l’organisation du scrutin pour les législatives du 30 juillet dernier, écrit le journal, les observateurs du Comité interparlementaire de l’UEMOA se disent satisfaits du +bon déroulement du vote+".

Cela n’apaise certainement pas la contestation de l’opposition de l’opposition réunie au sein de "Mankoo Taxawu Senegaal", qui continue de clamer sa victoire à Dakar. "khalifa Sall se proclame +khalife+ de Dakar", souligne ainsi Walfquotidien à travers sa Une. "On file tout droit vers le contentieux", ajoute ce journal.

"La guerre des chiffres fait rage entre Benno Bokk Yaakaar et la coalition Mankoo Taxawu Senegaal. Après la victoire décrétée par Amadou Bâ dans le département de Dakar avec un écart de 2.885 voix, hier, c’était au tour des partisans de Khalifa Sall de se déclarer vainqueurs dans le département de Dakar", écrit Walfquotidien.

Au cours d’une conférence de presse, "Barthélémy Dias, Bamba Fall, Cheikh Guèye et Cie ont donné +les vrais chiffres de Dakar+ qui leur donnent le département avec un écart de 2051 voix", ajoute cette publication quotidienne.

"Accusant la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de manipulation et d’intimidation en violation de la loi, la coalition Mankoo Taxawu Senegaal (MTS) a publié à son tour ses résultats" dans les 19 communes d’arrondissement de Dakar, lesquels "confirmemt" la victoire de la coalition de l’opposition, rapporte le quotidien L’As.

Citant Cheikh Guèye, un des responsables de "Mankoo Taxawu Senegaal", L’As ajoute que cette dernière coalition est créditée "de 111.045 voix contre 108.984 pour Benno, soit une différence de 2051 voix".

"C’est une réponse à la mouvance présidentielle qui signale avoir gagné Dakar", écrit Enquête quotidien. L’Observateur précise que "Mankoo Taxawu Senegaal" dit devancer Benno Bokk Yaakaar de 2051 "sur la base des procès verbaux qu’ont en possession ses leaders".

Le même journal évoque par ailleurs "la belle moisson de Mahammad", en référence aux résultats de la coalition de la majorité dont la tête de liste nationale est le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.

"Plus de peur que de mal pour la coalition au pouvoir. Loin des considérations partisanes, Benno Bokk Yaakaar a procédé à une vraie razzia", écrit L’Observateur, selon lequel BBY "franchit la barre des 50%" des voix, "gagne 42 des 45 départements, 12 des 15 députés de la diaspora".

"Il y a de quoi donner de la voix dans ce que l’on peut appeler le +contentieux de Dakar+. Mankoo Taxawu Senegaal mise sur les 7 sièges pour espérer un groupe parlementaire, relève le journal Le Quotidien. Pour le moment, la coalition gagnante /Wattu Senegaal qui a raflé les 5 sièges de Mbacké, est plus proche d’un groupe".

Aussi Le Témoin quotidien note-t-il que le président Macky Sall est "guetté par le syndrome Diouf", en allusion aux conséquences politiques de la victoire, d’une courte tête, du Parti socialiste (PS), alors au pouvoir, à l’issue des législatives de 1998.

"L’intérêt de ces législatives était qu’elles constituaient des élections de mi-mandat parce qu’elles permettaient aux Sénégalais d’élire non seulement une nouvelle Assemblée mais aussi de sanctionner le travail de l’alors président Abdou Diouf à deux ans de la présidentielle de 2000", écrit le journal.

"À l’arrivée, poursuit-il, les résultats ont fait apparaître que le président Abdou Diouf faisait jeu égal avec l’ensemble des forces qui s’opposaient à son projet politique".

"Dès lors, rappelle le journal, les partis de l’opposition notamment les forces de la gauche communiste comprirent qu’un second tour suivi d’une alternance était, pour la première fois dans une élection présidentielle au Sénégal, une possibilité voire une probabilité (…)".
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