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Le Sénégal veut épurer ses engagements avant fin 2017
Publié le samedi 29 juillet 2017  |  Enquête Plus
Atelier
© aDakar.com par DF
Atelier de partage sur le projet de mobilier national
Dakar, le 29 décembre 2016 - Les ministres de la formation professionnelle et du budget ont présidé un atelier de partage sur le projet de mobilier national. La rencontre était organisée en partenariat avec le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan à travers la direction du matériel et du transit administratif. Photo: Birima Mangara, ministre du budget




Le Sénégal s’engage à régler ses dettes avec le Fonds de solidarité africain (FSA), d’ici octobre prochain, selon le ministre en charge du Budget Birima Mangara. Ainsi, un montant de 500 millions de francs CFA a été libéré hier, sur les 2 milliards de F CFA, lors de la 8e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’institution à Dakar.



Signé à Paris, le 21 décembre 1976, le Fonds de solidarité africain (FSA) a pour mission de participer au développement économique des Etats africains. Cela, en contribuant au financement de projets à travers notamment la garantie financière, le refinancement pour allonger la durée des prêts et la bonification de taux d’intérêt. En effet, selon le ministre du Budget Birima Mangara, au titre de l’année 2017, les engagements des Etats membres se chiffrent à 7,5 milliards en capital et à 1,750 milliards pour le Fonds spécial de bonification.

‘’Globalement, nous les Etats membres sommes redevables du Fonds de Solidarité africain, à la date d’aujourd’hui, de 22 462 532 005 F. Nous nous devons d’apurer le plus vite possible ces engagements, afin de renflouer notre institution et accompagner cette nouvelle dynamique’’, a-t-il plaidé. Poursuivant, que le Sénégal a pris l’engagement de régler sa situation, d’ici à octobre 2017, avec la loi de finance rectificative. ‘’Nous avons déjà posé un acte important en libérant 500 millions de francs CFA. Ce qui va réduire cet engagement qui s’élève à 2 milliards’’, a informé le ministre du Budget.

Pour sa part, le président du Conseil d’administration du FSA, Abdoulaye Dieng, a indiqué qu’il était attendu, en 2016, des libérations au titre du capital d’un montant total de 11,7 milliards de francs CFA. Et, l’abondement du Fonds spécial de bonification d’un montant de 5,03 milliards de francs CFA, soit un montant total de 16,73 milliards. ‘’Cependant, au 31 décembre, il n’a été enregistré que la somme de 1,19 milliards de F CFA au titre de la libération du capital et celle de 466 millions de F CFA au titre du Fonds spécial de Bonification. Soit, un total de 2,37 milliards de F CFA de ressources nouvelles, ou 14% des ressources financières attendues’’, a expliqué M. Dieng. Selon lui, ces comptes ressortent un résultat bénéficiaire de plus de 3 milliards avec un bilan total de 63 milliards et des encours d’engagements hors bilan de 44, 404 milliards de francs CFA.

100 millions de F CFA pour le Fonds spécial de bonification

Il est prévu sur les 3,54 milliards de bénéfices réalisés par le FAS, sur l’année 2016, selon le Directeur général de l’institution Ahmadou Abdoulaye Diallo, que ‘’100 millions soient affectés au Fonds spécial de bonification et le reliquat du résultat doit être reporté sur les recors annulés. Cela, de façon à conforter les fonds propres effectifs de l’institution’’. Ce regain d’activités au niveau du FSA, les incertitudes sur le plan international, précise-t-il, ont fait que certains pays qui avaient signé l’acte fondateur, (mais, qui n’avaient pas accompli les formalités d’usage pour être membres à part entière), ‘’ont manifesté leur désir d’appartenir’’ à cette institution.

‘’Ainsi, notre vocation d’être le trait d’union entre les grands ensembles économiques d’Afrique. je pense que nous allons l’atteindre progressivement’’. Aujourd’hui, il faut noter qu’il y a 8 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui sont membre, 3 de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), et 3 pays du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa).

Il faut signaler qu’à la suite des amendements successifs de l’Accord portant création, le FSA a engagé un processus d’ouverture aussi bien opérationnelle qu’institutionnelle. Cela, en vue de couvrir les différents ensembles régionaux et d’en faire un instrument d’expression d’une solidarité tant bilatérale que multilatérale et de lutte contre la pauvreté. Ainsi, outre les Etats membres, le Fonds est ouvert à tous les Etats africains ou non, à toute institution publique de financement de développement et à toute personne morale ou groupes de droit privé.

MARIAMA DIEME
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