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Les fuites au Bac 2017 en exergue
Publié le jeudi 6 juillet 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Les quotidens parvenus jeudi à l’APS traitent en priorité de la conformation de fuites de sujets d’examen du Bac, un sujet qui les conduit à une revue générale de l’état du système éducatif sénégalais en ce qui concerne ce volet à tout le moins.

"Des fuites ont été constatées dans les épreuves de français ainsi que d’histoire et de géographie du Baccalauréat 2017 des séries L. Les candidats concernés vont devoir donc plancher à nouveau sur ces deux disciplines, lundi prochain", a annoncé, mercredi, en conférence de presse, le directeur de l’Office du Bac, Babou Diaham, rapporte le quotidien national Le Soleil.

"La mauvaise traversée du Bac", souligne le journal Le Quotidien à sa une, avant d’annoncer l’ouverture d’une enquête. Malgré tout, le directeur de l’Office du Bac "reste droit dans ses bottes". "Les fuites font partie des risques de l’examen", fait valoir Babou Diakham qui ne compte pas démissionner, selon Le Quotidien.

"Son Bac sombre, Diakham s’accroche" et justifie : "On ne quitte pas un navire en pleine tempête", dit-il en première page du quotidien Vox Populi. Une position réaffirmée par le directeur de l’Office du Bac dans d’autres propos relayés par L’Observateur : "Je ne démissionnerai pas".

Seulement, le journal Le quotidien revient à la charge pour dire que ces fuites devraient "amener les acteurs à se pencher sur le système éducatif", d’autant que celles-ci "dévoilent que l’école est toujours confrontée à des problèmes de gestion pour ne pas dire de régulation".

"Si l’Office du Bac avait opté pour la solution de l’anticipation, sans doute que la fuite massive notée à l’examen du Bac 2017 n’aurait pas lieu. Mais au-delà de ce cas précis, c’est tout le gouvernement qui a manqué de réaction, car les signaux d’une faillibilité du système se multipliaient d’année en année", analyse le quotidien Enquête.

"L’histoire donne raison aux professeurs et examinateurs qui ont longtemps alerté sur les fuites, depuis l’épreuve anticipée de philosophie. La tutelle avait jusqu’ici minimisé, en annonçant une plainte pour diffusion de fausses nouvelles", signale Walfquotidien.

Le journal ajoute que cette position "sonnait comme un démenti aux enseignants qui avaient même décidé de boycotter les corrections. Et de cesser toute forme de collaboration avec l’Office du Bac, qui refusait de reprendre la première manche. Mais la tutelle, s’est, aujourd’hui, rendue compte que ce n’était pas du canular".

Aussi élèves et enseignants sont-ils "unanimes à réclamer des sanctions contre les auteurs" de ces fuites, si l’on en croit Walfquotidien, qui relaie dans le même temps la position d’un syndicat comme le CUSEMS, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (CUSEMS).

Cette centrale dirigée par Abdoulaye Ndoye "met en cause la responsabilité partagée" du ministère de tutelle (Enseignement supérieur et Recherche scientifique) et de l’Office du Bac, écrit le journal, qui n’oublie pas la "déception" et la "colère" des candidats.

"Surpris, déçus, abattus, tels sont les sentiments de certains candidats du Bac rencontrés dans les centres juste à l’annonce de l’annulation des épreuves de français du Baccalauréat (…) Ils sont nombreux ces candidats qui réclament la reprise de cet examen", renchérit Sud Quotidien.

La Tribune parle à propos de "naufrage du système éducatif" sénégalais. Le Témoin pointe lui "la fuite en avant des autorités", déplorant qu’au lieu d’annuler purement et simplement le Bac 2017, l’Office du Bac a décidé de reprogrammer les épreuves de français et d’histo-géo pour lundi prochain.

L’Observateur annonce que l’Union des parents d’élèves du Sénégal "exige des sanctions exemplaires", alors que le procureur a d’ores et déjà activé la section de recherches de la gendarmerie nationale pour situer les responsabilités des uns et des autres.

"L’Etat ouvre une enquête", affiche L’As, qui semble confirmer l’annonce de L’Observateur. Une plainte a été déposée et la Division des investigations criminelles (DIC) "va démarrer incessamment les enquêtes", précise ce journal.

"Mais du côté du gouvernement, ajoute L’As, on soupçonne un sabotage de l’examen par des syndicalistes pour les mettre en mal avec le peuple. C’est une piste que les enquêteurs vont explorer".

Libération annonce que Babou Diakham a été finalement "contraint à la démission", une information non encore confirmée de source officielle, la, plupart des journaux parlant d’ailleurs d’une "fausse démission" et d’une "grosse rumeur" qui a longtemps alimenté la Toile.
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