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Assemblée Nationale - Modification de l’article l 78 du code électoral, ce mercredi: l’Etat accélère la cadence
Publié le jeudi 6 juillet 2017  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Assemblée nationale du Sénégal




La cadence s’est accélérée pour la modification controversée du Code électoral, notamment en son article L 78. Pour cause, c’est aujourd’hui, mercredi, que les parlementaires sont convoqués en plénière pour procéder à l’examen et à la retouche de cette disposition du Code électoral, afin de permettre à l’électeur sénégalais de ne prendre qu’au moins 5 bulletins avant de procéder au choix au niveau de isoloir et surtout de dépasser la hantise des 47 listes de coalitions en lice. Seulement, cette session plénière qui démarre dans la matinée se tiendra sur fond de contraste, face à une opposition qui a constitué un front du Non et qui se dit décidée à se rassembler à la place Soweto pour barrer la route à un «forcing» du régime en place.

Les abords de la place Soweto qui abrite la représentation parlementaire comme l’hémicycle risquent d’être ce jour encore, vendredi, le lieu de chaudes empoignades entre le camp au pouvoir et son opposition. Les députés de la douzième législature, en fin de mandat, sont en effet appelés à l’Assemblée nationale en session extraordinaire pour statuer sur la modification de l’article L.78 du Code électoral qui exige que l’électeur prenne l’ensemble des bulletins en compétition avant de procéder à son choix au niveau de l’isoloir.

La représentation parlementaire est invitée pour cette fois à se prononcer sur la proposition de la Commission nationale électorale autonome (Cena) de retoucher l’article L 78 du Code électoral afin de faciliter le vote des électeurs le 30 juillet prochain. Une initiative de Doudou Ndir et cie acceptée par la majorité des acteurs politiques présents à la rencontre de vendredi dernier sur fond de contestation d’une bonne frange de l’opposition dite «radicale».

En effet, la Coalition gagnante Wattu Senegaal dirigée par l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, tout comme celle de Mankoo Taxawu Senegaal avec à sa tête Khalifa Sall, sans oublier Leeral de l’avocat député, El Hadj Diouf, ou encore la tête de liste de la Coalition And Saxal Liggeey, Aïda Mbodj ont tous rejeté le «consensus» censé dégagé lors de la rencontre entre les membres de la Cena et les représentants des listes de coalition et de candidats de la société civile. A la veille de l’examen par l’Assemblée nationale de la modification de l’article L 78, ces coalitions ont décidé de mettre sur pied un front du Non contre le changement de la loi électorale à moins d’un mois du scrutin.

D’ailleurs, la Coalition gagnante Wattu Senegaal, constituée de formations regroupées autour du Parti démocratique sénégalais (Pds) a décidé de se mobiliser devant les grilles de l’Assemblée nationale pour manifester son désaccord à tout «tripatouillage» du Code électoral.

Estimant que cela violerait le protocole additionnel de la Cedeao qui interdit toute modification du Code électoral sans consensus à moins de 6 mois des élections, les partisans de Me Wade ont promis de traduire le régime en place auprès de la Cour de la Cedeao, et au niveau international. Ce qui promet de chaudes empoignades au sein de l’Assemblée nationale, et même en dehors de l’hémicycle si toutefois l’opposition maintient sa manifestation.

Jean Michel DIATTA

La cadence s’est accélérée pour la modification controversée du Code électoral, notamment en son article L 78. Pour cause, c’est aujourd’hui, mercredi, que les parlementaires sont convoqués en plénière pour procéder à l’examen et à la retouche de cette disposition du Code électoral, afin de permettre à l’électeur sénégalais de ne prendre qu’au moins 5 bulletins avant de procéder au choix au niveau de isoloir et surtout de dépasser la hantise des 47 listes de coalitions en lice. Seulement, cette session plénière qui démarre dans la matinée se tiendra sur fond de contraste, face à une opposition qui a constitué un front du Non et qui se dit décidée à se rassembler à la place Soweto pour barrer la route à un «forcing» du régime en place. Les abords de la place Soweto qui abrite la représentation parlementaire comme l’hémicycle risquent d’être ce jour encore, vendredi, le lieu de chaudes empoignades entre le camp au pouvoir et son opposition. Les députés de la douzième législature, en fin de mandat, sont en effet appelés à l’Assemblée nationale en session extraordinaire pour statuer sur la modification de l’article L.78 du Code électoral qui exige que l’électeur prenne l’ensemble des bulletins en compétition avant de procéder à son choix au niveau de l’isoloir. La représentation parlementaire est invitée pour cette fois à se prononcer sur la proposition de la Commission nationale électorale autonome (Cena) de retoucher l’article L 78 du Code électoral afin de faciliter le vote des électeurs le 30 juillet prochain. Une initiative de Doudou Ndir et cie acceptée par la majorité des acteurs politiques présents à la rencontre de vendredi dernier sur fond de contestation d’une bonne frange de l’opposition dite «radicale». En effet, la Coalition gagnante Wattu Senegaal dirigée par l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, tout comme celle de Mankoo Taxawu Senegaal avec à sa tête Khalifa Sall, sans oublier Leeral de l’avocat député, El Hadj Diouf, ou encore la tête de liste de la Coalition And Saxal Liggeey, Aïda Mbodj ont tous rejeté le «consensus» censé dégagé lors de la rencontre entre les membres de la Cena et les représentants des listes de coalition et de candidats de la société civile. A la veille de l’examen par l’Assemblée nationale de la modification de l’article L 78, ces coalitions ont décidé de mettre sur pied un front du Non contre le changement de la loi électorale à moins d’un mois du scrutin. D’ailleurs, la Coalition gagnante Wattu Senegaal, constituée de formations regroupées autour du Parti démocratique sénégalais (Pds) a décidé de se mobiliser devant les grilles de l’Assemblée nationale pour manifester son désaccord à tout «tripatouillage» du Code électoral. Estimant que cela violerait le protocole additionnel de la Cedeao qui interdit toute modification du Code électoral sans consensus à moins de 6 mois des élections, les partisans de Me Wade ont promis de traduire le régime en place auprès de la Cour de la Cedeao, et au niveau international. Ce qui promet de chaudes empoignades au sein de l’Assemblée nationale, et même en dehors de l’hémicycle si toutefois l’opposition maintient sa manifestation.

Jean Michel DIATTA
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