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Les législatives reviennent en force dans l’intérêt des quotidiens
Publié le vendredi 23 juin 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Les législatives du 30 juillet prochain reviennent de plus belle au devant de l’actualité, au vue de la variété de sujets évoqués par la livraison de vendredi de la presse quotidienne, en rapport avec cette prochaine consultation électorale.

Après avoir été chahutés quelques jours par des sujets d’actualité brûlants comme les échauffourées de Touba où l’inculpation de l’homme d’affaires Kabirou Mbodj, les législatives retrouvent leur rang de ces derniers jours, plusieurs quotidiens s’intéressant par exemple aux équipes de campagne de coalitions en lice.

"La dream team de Khalifa", affiche ainsi L’As, en présentant à sa une l’équipe concoctée par Manko Taxawu Sénégal, une des principales forces de l’opposition, pour épauler le maire de Dakar Khalifa Sall, en détention depuis mars dernier pour des soupçons de mauvaise gestion mais malgré tout tête de liste.

"La coalition Manko Taxawu Sénégal (MTS) a fini de mettre en place son équipe pour la campagne" en direction des législatives, annonce le journal, précisant que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et l’ex-ministre Cheikh Bamba Dièye ont en charge le volet communication.

Serigne Mansour Sy Djamil et Moussa Tine "sont chargés de mettre en place la stratégie qui devrait permettre à MTS de sortir victorieuse du scrutin du 30 juillet prochain. S’il était lésé lors des investitures, Thierno Bocoum est réparti pour ce qui est de la répartition des tâches", écrit L’As.

Il signale qu’en plus d’être "plénipotentiaire de MTS aux Parcelles assainies, le jeune député de Rewmi préside la commission en charge de la campagne de la liste dirigée par Khalifa Sall", ce qui relève d’une "grande responsabilité" pour le patron des jeunes du parti de l’ancien édile de Thiès, Idrissa Seck.

De son côté, la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) regroupant l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et ses partis alliés au gouvernement ou non, a mis en place un "commando" de huit personnes pour gagner Dakar, la capitale, qui semble être la maire de Dakar depuis l’investiture de son maire comme tête de liste de la coalition formée par une parti de l’opposition, rapporte L’Observateur.

"Les préposés à la tâche sont Abdoulaye Makhtar Diop, le Grand Serigne de Dakar, le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, les ministres Amadou Bâ, Abdoulaye Diouf Sarr, Seydou Guèye et Yakham Mbaye, Pape Malick Diop et Alioune Ndoye complètent l’armée", écrit le journal.

"Toutefois, relève L’Observateur, un sous-groupe sera chargé d’associer la stratégie électorale, politique et communicationnelle", comme cela a été arrêté mardi dernier, à l’issue d’une réunion à laquelle plusieurs responsables de la coalition présidentielle.

DES ’’BASTIONS’’ QUE LE POUVOIR NE DOIT PAS PERDRE : DAKAR, THIÈS...


Toujours est-il que le pouvoir serait inspiré de ne pas perdre certains "bastions", si l’on en croit Walfquotidien. "Une victoire ou une défaite dans ces villes aura un goût particulier pour le président Macky Sall. Car en raison de leur poids électoral et de leur symbolisme, ces départements vont peser le jour du scrutin et dans deux ans, lors de l’élection présidentielle de 2019", analyse le journal.

"Parmi ces localités stratégiques", le journal cite Dakar, la capitale, Thiès, bastion de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, considéré comme un des opposants les plus dangereux pour le pouvoir, mais aussi Mbacké et Guédiawaye, une ville de la grande banlieue dakaroise actuellement administrée par le frère du président de la République, Aliou Sall.

Déjà que stratégie pour stratégie, Bamba Fall, présenté comme un des lieutenants du maire de Dakar, met en avant "les civilités avant les accrochages", en allant présenter ses condoléances au ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, par ailleurs tête de liste de la coalition du pouvoir à Dakar, suite au décès de sa mère.

Bamba Ndiaye, maire de la commune d’arrondissement de la Médina "s’est rendu" jeudi "chez le ministre de l’Economie et des Finances, pour lui présenter ses condoléances", une occasion "saisie par les deux adversaires aux législatives du 30 juillet prochain d’échanger des civilités", relate Vox Populi.

D’autre part, le président Macky Sall "débauche chez Abdoul Mbaye", le premier chef de gouvernement de son magistère, aujourd’hui dans l’opposition. "Coup dur pour Abdoul Mbaye. Il y a eu des défections dans ses rangs puisque des responsables de son parti, l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), dont des candidats à la députation, ont transhumé vers l’Alliance pour la République (APR)", le parti au pouvoir, informe Enquête.

"Au nombre de 7, ils ont été débauchés par Abou Lô et le ministre Mamadou Talla qui les a conduits auprès du Premier ministre", renseignent le journal, selon lequel les responsables concernés n’ont pas encor e fait de déclaration mais promettent d’organiser un point de presse après la fête de la Korité, prévue dimanche ou lundi.

De même, le secrétaire général du Parti socialiste (PS), une des parties prenantes de la coalition BBY de la majorité, est venu "au secours de Macky Sall", en appelant au dépassement, suite aux remous suscités par la non-investiture de certains responsables qui ont fait part de leurs frustrations et promis par endroits des votes-sanction, indique La Tribune.

"Le président Macky Sall peut compter sur les socialistes après les remous occasionnés dans sa coalition par les investitures. Dans une déclaration rendue publique, l’instance suprême du PS (…) a appelé au dépassement pour le bien du pays", note ce quotidien.

Sud Quotidien revient sur les modalités pratiques de la tenue du scrutin, avec les craintes d’impairs liées à la pléthore de liste de candidats en compétition, 47 au total. Une situation qui pourrait poser "des problèmes techniques, pratiques et organisationnelles", d’où les "inquiétudes et appréhensions" des électeurs.

"À la recherche de la panacée ou de la clé, l’on se confronte à une et mille propositions au sein de la classe politique et de la société civile : bulletin unique à 12 pages, bulletin unique à 5 pages, isoloir fermé contenant toutes les listes de candidats, possibilité de sélectionner à sa guise 5 bulletins seulement avant d’opérer son choix dans l’isoloir…".

"En tout état de cause, force est de constater que la proximité immédiate du scrutin requiert la diligence des acteurs impliqués dans le processus électoral", mais le consensus semble impossible sur cette question, d’où la manchette du journal "Un scrutin, mille votes !"

KABIROU MBODJ DÉNONCE UN ACHARNEMENT SUR SA PERSONNE


Outre le sujet relatif aux législatives, plusieurs quotidiens reviennent sur l’inculpation pour abus de biens sociaux de l’homme d’affaires Kabirou Mbodj, parton de la plateforme de transferts d’argent Wari. "Depuis l’acquisition de Tigo, on s’acharne sur moi", réagit l’intéressé dans des propos rapportés à sa Une par walfquotidien.

"On a voulu me mêler à des histoires de mœurs", par exemple, renchérit M. Mbodj en première page du journal Le Quotidien. Il revient ensuite, à la Une de

L’Observateur, sur son inculpation, "l’acharnement", dont il ferait l’objet et "les lenteurs dans la procédure d’acquisition de Tigo", le deuxième opérateur de téléphonie au Sénégal, qu’il vient de racheter.

Kabirou Mbodj a été inculpé par le juge du deuxième cabinet d’instruction, Yakham Lèye, suite à une plainte de ses associés. Il est mis en cause pour abus de biens sociaux et augmentation illégale de capitaux. Dernier épisode du bras de fer judiciaire opposant Kabirou Mbodj aux autres fondateurs déclarés de Wari.

Le Soleil, enfin, revient sur la visite du chef de l’Etat à Saint-Louis. Selon le journal, Macky Sall y a apporté jeudi un "important appui financier et matériel" aux pêcheurs locaux, dont certains viennent d’être expulsés de Mauritanie où ils s’adonnaient jusque-là à leurs activités.
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