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Le free roaming à la peine dans sept pays de la Cédéao
Publié le vendredi 23 juin 2017  |  RFI
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© Autre presse
Le téléphone portable a changé la politique en Afrique




Accélérer la mobilité des personnes pour le commerce et l’intégration africaine, c'est l'objectif du free roaming. L'idée est de permettre aux usagers quand ils se déplacent dans les autres pays de conserver leur numéro local sans avoir de frais supplémentaires : recevoir des appels gratuitement et émettre des appels au tarif local, comme s'ils étaient restés dans leur pays. En novembre dernier, les autorités de régulation de six pays de la Cédéao - le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée et la Sierra Léone - ont signé un protocole d'accord auxquels s’est ajouté le Togo en janvier. En théorie, tous ces pays auraient dû basculer depuis le 31 mars. Cela a été annoncé officiellement, mais dans la réalité, la mise en œuvre reste encore partielle et ceux qui croyaient en bénéficier risquent d'avoir de vilaines surprises en regardant leur facture.

Dans les 7 pays concernés, le free roaming est loin d'être une réalité aujourd'hui. Tout dépend des pays et des opérateurs. Pour la Côte d'Ivoire, un opérateur comme NTM affirme jouer le jeu : un usager peut recevoir ses appels gratuitement dans les pays visités mais seulement à raison de 300 minutes par mois. S'il émet des appels, il bénéficie du tarif local. Orange assure aussi avoir mis en place le free roaming avec toutefois des tarifs légèrement plus chers.

En revanche, pour Télécel Burkina par exemple, la réception gratuite fonctionne partout sauf au Sénégal et pas avec tous les opérateurs. Télécel a conclu des accords avec NTM Côte d'Ivoire, Malitel, Togocel ou encore Intercell Guinée. Pour les appels émis, les tarifs ont baissé de 20 à 80 % selon les pays. « C'est loin d'être gratuit et cela coute toujours beaucoup plus cher que le tarif local », reconnait un professionnel du secteur qui explique que l'itinérance internationale dans la sous-région entraine des surcoûts importants parce que les réseaux ne sont pas tous connectés les uns aux autres. « Mais c'est vrai, ajoute-t-il, nos marges sont parfois déraisonnables : entre 30 et 40 % le plus souvent... 1 000% dans le pire des cas. »
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