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Le Soleil N° 13147 du 21/3/2014

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Amélioration du cheptel en Casamance: Le personnel de l’Elevage sera formé en insémination artificielle
Publié le samedi 22 mars 2014   |  Le Soleil


La
© Autre presse par DR
La ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye


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Aminata MB NdiayeAu cours d’un atelier sur l’avant projet de Code pastoral, le ministre de l’Elevage et des Productions animales est revenu sur les différents problèmes et défis de son département. Mme Aminata Mbengue Ndiaye a annoncé la formation du personnel de l’Elevage en Casamance en insémination artificielle.

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, a présidé, hier, à Ziguinchor, un atelier zonal de partage sur l’avant-projet de Code pastoral pour enrichir son contenu, avant de le soumettre définitivement au gouvernement. La rencontre, qui a regroupé les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor, a été une occasion pour discuter d’autres problèmes concernant le secteur de l’Elevage en Casamance, comme le vol de bétail. Pour ce qui est de l’insémination artificielle, les difficultés qui ont été identifiées sont liées au manque de suivi et à l’impréparation de certains éleveurs. « Beaucoup d’éleveurs ont réussi l’insémination artificielle, et aujourd’hui, ils se retrouvent avec des métis qui leur donnent jusqu’à 20 litres de lait par jour », s’est félicitée Mme Aminata Mbengue Ndiaye. Elle a assuré que le ministère de l’Elevage va former son personnel des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda pour qu’il soit plus proche des populations, afin de répondre à la demande des éleveurs en insémination artificielle.

Le ministre a incité les éleveurs de la région naturelle de Casamance à développer la culture fourragère pour faire face aux changements climatiques et à la cherté de l’aliment de bétail, sécuriser le cheptel et moderniser leur élevage. Son ministère va développer davantage la mise en place de ces cultures fourragères cette année, ajoute Mme Ndiaye. « Pour que notre pays soit autosuffisant en moutons de Tabaski, Mme Ndiaye appelle à mettre en œuvre des stratégies pour produire plus de moutons, mais surtout vacciner notre cheptel, afin d’éviter les mortalités pré-hivernales ». D’ailleurs, la formation va être renforcée dans le domaine de la vaccination et des auxiliaires seront formés, dans les villages pour suppléer l’absence des agents de l’élevage dans certains endroits de la Casamance. « Face à la maladie de Newcastle qui décime la plupart de nos poulets locaux, nous allons recourir à l’expertise des vaccinateurs traditionnels pour permettre d’atteindre les objectifs de vaccination dans cette zone », a conclu le ministre.

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