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Le vote du nouveau code de la presse en exergue
Publié le mercredi 21 juin 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




La livraison de mercredi de la presse quotidienne traite notamment de l’adoption du nouveau Code de la presse, voté à l’unanimité des députés réunis la veille en plénière, épilogue d’un processus lancé en 2005 par les acteurs des médias et les pouvoirs publics.

"Ce nouveau cadre juridique, dont la mise en œuvre st prévue dans les jours à venir, permettra de faire face davantage aux maux qui gangrènent la presse sénégalaise", explique le quotidien nationale Le Soleil.

"Un rêve qui devient ainsi réalité après 17 ans d’hibernation. Cependant, lors des débats, les députés n’ont pas manqué de mettre le doigt sur certains manquements du nouveau Code, avant d’émettre des amendements", souligne L’As.

Le vote du Code de la presse "a été l’occasion pour les députés de se plaindre des journalistes. Ils ont demandé le renforcement du pouvoir des organes de contrôle, de sanction et de régulation, tout en veillant au respect des droits des journalistes", signale Walfquotidien.

"Ce fut laborieux, fastidieux et douloureux, mais la presse tient enfin son code !", s’exclame le quotidien Enquête, à la fois soulagé et enthousiaste, qui évoque à sa "Une nouvelle ère" pour les médias.

Selon Enquête, tous les députés "ont dit oui sans exception" à ce nouveau Code de la presse, bien que "quelques écueils" ont été soulevés lors des débats. "Des points ont été amendés" aussi, rapporte le journal.

Avec ce nouveau Code de la presse, autorités étatiques, parlementaires et professionnels de l’information et de la communication "ont dessiné les contours de ce qui va désormais régir l’exercice de la profession" de journaliste, écrit Sud Quotidien.

"Les parlementaires ont insisté sur l’application de la loi une fois qu’elle est promulguée par le chef de l’Etat", Macky Sall, rapporte le journal Le Quotidien, laissant entendre que le nouveau texte est fait pour assainir.

Les quotidiens, pour le reste, s’intéressent aux prochaines législatives du 30 juillet prochain, à l’image de l’As qui annonce que le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, "rentre dans les rangs".

Le journal fait ainsi référence aux remous nés des investitures de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) regroupant le pouvoir et ses différents alliés. "Tout est rentré dans l’ordre" entre l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et l’AFP, selon ce journal.

"La colère du président de l’Assemblée nationale contre son allié Macky Sall après la publication des listes de BBY, n’a duré que le temps d’une rose", affirme-t-il, rappelant "la levée de boucliers des progressistes pour protester contre les investitures (…)" décidées par Macky Sall qui ne leur a réservé seulement "six députés contre une vingtaine pour leur éternel rival", le Parti socialiste.

S’agissant justement de ces prochaines consultations électorales, Le Quotidien annonce que le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, par ailleurs tête de liste nationale de BBY, "lance les hostilités" en s’en prenant à la gestion de Khalifa Sall en matière de gestion des ordures.

Il "a sali la gestion des ordures par le maire de Dakar", lequel est "aussi tête de liste de Manko Taxawu Senegaal", jugeant en revanche "+très propre+ le bilan de l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (UCG) par Abdoulaye Diouf Sarr", rapporte le même journal.

Vox Populi revient sur les questions relevant de l’organisation pratique de ces élections. "Les Sénégalais sont-ils prêts à aller voter avec 47 listes ?", se demande le journal.

"Les 47 listes en lice n’augurent rien de bon en termes de participation des Sénégalais. Des citoyens – dont nous avons tâté le pouls (…) – sont, pour la plupart, peu enclins à aller accomplir leur devoir civique", rapporte Vox Populi.

"Une tendance qui, si elle n’est pas inversée par des solutions qui allègent le vote, risque de retenir chez eux nombre d’électeurs actuellement en proie à la crainte de souffrir pour voter. Il y a une forte probabilité que l’abstention soit le fait marquant de ce scrutin", conclut le journal.
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