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Diourbel et Louga boivent une eau mauvaise!
Publié le samedi 17 juin 2017  |  Seneweb
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© Autre presse
Plus de 35% de populations de la zone Cedeao n`ont pas accès à un eau potable




Dans les régions de Diourbel et de Louga, l’eau bue par les populations n’est pas de qualité. Elle est même mauvaise, alerte le Journal Le Quotidien. A Diourbel par exemple, la région possède des vallées mortes (la vallée du Sine et du Car-car). Son potentiel hydraulique est constitué uniquement des eaux souterraines qui demeurent la seule source d’approvisionnement en eau des populations et du cheptel. Mais, La qualité de son eau va du médiocre au mauvais avec une teneur en sel dépassant 1.5g/l (norme Oms) et plus de 1mg/l pour le fluor.
«Le code de l’eau date de 1981. Les textes qui l’accompagnent ont été pris en 1998. De 1981 à 1998, il y a eu beaucoup de changements. Il faut une mise à jour de du code et sa vulgarisation parce que les populations, pour une autorisation de construire un forage, ou d’un puits, ne savent pas à qui s’adresser. Diourbel dispose de beaucoup d’eau, mais elle est saumâtre. Est-ce qu’elle peut espérer avoir de l’eau douce de qualité, par un transfert avec cette vallée ?», se demande Mamadou Cis, chef de la subdivision régionale de l’hydraulique de Diourbel, dont les propos sont rapportés par Le Quotidien.
A Louga, l’inquiétude est la même. Là aussi, la qualité de l’eau préoccupe les services techniques de l’Etat : «Par rapport à la qualité de l’eau, c’est la même chose parce qu’elle est saumâtre. Elle n’est pas préférable à la consommation», souligne le chef de service régional de l’Hydraulique de Louga selon le Journal Le quotidien.
Les techniciens, ne sont pas les seuls à être préoccupés par cette situation. Le maire de Coki, Papa Banda Diop, de révéler: «La qualité de l’eau fait défaut. On ne peut rien faire avec cette eau. Pour nous désaltérer, nous sommes obligés de faire recours à de l’eau commercialisée par des sociétés de la place. On a pris des échantillons qu’on a amenés à Lyon. Et dans ce Laboratoire, les techniciens se sont demandé comment des personnes peuvent boire cette eau. On a refusé d’amener l’eau du Lac de Guiers, distant 40km de notre commune. La conséquence, beaucoup de femmes en état de grossesse ont de réelles difficultés», alerte-t-il.
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