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Diffamation : L’homme d’affaires Abdoulaye SYLLA rréclame 1,5 Milliard A Seneweb, Senego Et Dakarmidi
Publié le samedi 17 juin 2017  |  Walf Fadjri L’Aurore




L’ancien administrateur de la société Aviation handling services (Ahs), Abdoulaye Sylla n’a pas fait dans la dentelle dans le dossier de diffamation qui l’oppose aux sites d’information «Dakarmidi», «Seneweb» et «Senego».

En effet, il a réclamé 1,5 milliard à ces trois sites pour laver son honneur suite à la publication d’informations qui, selon lui, portent atteinte à son honorabilité. Délibéré le 20 juillet prochain.

Le procès en diffamation opposant l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla aux administrateurs de sites internet de «Dakarmidi», «Seneweb» et «Senego» a été plaidé, hier, à la barre du Tribunal correctionnel de Dakar. Seuls Pape Ibrahima Diassé de «Dakarmidi» et Mangoné Ka de «Senego» ont comparu devant le juge. L’article incriminant ces derniers remonte à aout 2016 lorsque le journal en ligne «Dakarmidi» a posté : «Abdoulaye Sylla, l’argentier de la Première dame, nommé par le chef de l’Etat dans la plus grande discrétion…». Dans le corps de l’article, l’homme d’affaires est présenté comme «l’homme à tout faire» de Marième Faye Sall, qu’il s’occuperait de tous ses déplacements et qu’il se serait enrichi grâce à l’actuel pouvoir. Il s’occuperait également du fils ainé du couple présidentiel, qui aurait fait d’énormes investissements à Dubaï dans le secteur immobilier et aurait même acquis des sociétés.
Abdoulaye Sylla serait également dans d’importantes transactions financières en direction de Dubaï au profit du fils du couple présidentiel. Un article qui a été repris par les sites «Seneweb» et «Senego» dont le contenu a été jugé diffamatoire par le plaignant qui avait servi des citations directes aux administrateurs de sites incriminés.
A l’en croire, ces propos portent atteinte à son honorabilité. Et pour laver l’honneur … bafoué de l’ex-administrateur de Ahs, son avocat a réclamé 1,5 milliard en guise de dommages et intérêts. Le représentant du parquet a requis «l’application de la loi» en attendant le délibéré du tribunal attendu le 20 juillet prochain. A la barre, le principal mis en cause Pape Ibrahima Diassé du site Dakarmidi est revenu sur les raisons de la publication de l’article incriminé. A l’en croire, l’information selon laquelle, Abdoulaye Sylla gère l’argent de la Première dame est avérée. C’est une information qui a été recoupée, dit-il, même s’il se garde de dévoiler sa source. Ce qui fait dire au conseil de la partie civile que cette source n’existe pas.
De son côté, «Mangoné Ka de «Senego» de dégager sa responsabilité dans la publication de l’article. C’est après avoir reçu la citation directe du plaignant qu’il a su que l’article a été repris par son site. Sur ce, il révèle qu’il n’est pas administrateur du site encore moins directeur de publication, mais le rédacteur en chef. Mieux, il travaille du lundi au vendredi du matin à 17 heures et l’article n’a pas été publié durant cette tranche horaire. «La responsabilité pénale est individuelle», relève son avocat Me Abdallah Diarra qui invite le tribunal à mettre hors de cause son client. Pour le conseil de Diassé, l’article n’a rien de diffamatoire et le plaignant avait la possibilité de faire un droit de réponse.
Au contraire, dit-il, c’est le couple présidentiel qui devrait se plaindre. Cependant, si tant est que le plaignant s’estime diffamé, le franc symbolique aurait suffit pour la réparation. Ce qui n’est pas de l’avis des conseils de l’homme d’affaires, Mes Aly Fall et Seyni Ndione, qui considèrent que l’article a été publié pour nuire. Me Ndione bat en brèche les remarques faisant croire que M. Sylla s’est enrichi avec le régime de Macky Sall. Il rappelle que son client s’est enrichi depuis 2006 en faisant un chiffre d’affaires de deux milliards dans le pétrole. Il n’a pas manqué de s’en prendre à la presse. «J’ai l’impression que la diffamation est une infraction de luxe, car les journalistes ne comparaissent pas. Même si vous les condamnez à 1 franc, ils ne paient pas», fulmine l’avocat.



L’AS
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