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Kaolack: un Nigérian condamné à 5 ans de travaux forcés pour distribution de faux billets de banque
Publié le vendredi 21 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Le Nigérian Paul Ajas Osula Nsoa, en détention préventive depuis novembre 2007, a été condamné, vendredi, par la Cour d’assises de Kaolack (centre) à 5 ans de travaux forcés pour participation à la distribution de faux billets de banque.

Paul Ajas Osula Nsoa, qui comparaît en assises pour la quatrième fois, a ainsi bénéficié de la disqualification de l’accusation de contrefaçon de signes monétaires en délit de participation à la distribution de faux billets de banque.

L’étudiant en musique, âgé de 36 ans habitant à l’époque à Golf Sud à Dakar, a également été acquitté des faits initialement retenus d’association de malfaiteurs et de faux et usage de faux documents administratifs et condamné à payer une amende d'un million de francs.

C’est ainsi le dénouement dans l’affaire dite Paul Ajas qui avait vu la Cour d’assises de Dakar se déclarer incompétente à son égard en décembre 2010 avant que la Cour suprême ne désigne la juridiction criminelle de Kaolack pour statuer en août 2011 sur l’appel interjeté par le ministère public le 28 décembre 2010.

Cette affaire est partie de l’information reçue par la gendarmerie faisant état de l’existence au quartier Golf Sud d’un réseau de faussaires.

Les gendarmes ont alors usé de subterfuge pour infiltrer le groupe, mettre la main sur un groupe d'individus dont Paul Ajas. Une somme de 4,4 millions CFA en faux billets, des passeports, visas d’entrée au Mali, au Sénégal et au Burkina, du matériel informatique pour la fabrication de faux billets ont été découverts dans sa chambre.

L’accusé a soutenu devant la barre qu’il n’était chargé que de transmettre à quelqu’un les faux billets et que tout le matériel retrouvé dans la chambre qu’il partageait avec son grand frère ne lui appartenait pas.

''On ne peut donner foi à la déclaration de Paul Ajas qui dit être seulement chargé d’écouler les faux billets car tout dans ce dossier montre qu’il est un fabricant'', a soutenu l’avocat général Soyoubou Sy qui a requis une peine de 20 ans de travaux forcés et 20 millions d’amende.

‘’J’ai l’impression que mon client Paul Ajas qui comparaît pour la quatrième dans un Cour d’assises n’est pas écouté et entendu dans cette procédure pleine d’errements’’, a soutenu l’avocat de la défense Me Emanuel Panadou. Il a souhaité sa libération comme ce fut le cas depuis 2010 pour tous ses co-inculpés.

''L’enquête préliminaire est bâclée, la cour d’assises de Dakar qui s’était déclarée incompétente à l’égard de Paul Ajas avait écarté l’association de malfaiteurs, la contrefaçon de signes monétaires et prononcé l’acquittement quant au délit de faux et usage de faux'', a indiqué Me Panadou qui a demandé à la cour de donner à son client ''une sanction qui lui permette de rentrer chez lui''.

La Cour d’assises a entendu la plaidoirie de l’avocat de défense en condamnant son client à 5 ans de travaux forcés après l’avoir acquitté des faits de faux et usage de faux et d’association de malfaiteurs et disqualifié la contrefaçon en participation à la distribution de faux billets.

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