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Médias et enfance : le juste milieu entre logique marchande et devoir de protection (journaliste)
Publié le jeudi 15 juin 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise




Dakar, Le journaliste Ibrahima Bakhoum a exhorté, mercredi, ses confrères, concernant le traitement de l’information relative à l’enfance, à trouver le "juste milieu" entre le souci de vendre leur contenu éditorial et le devoir de protection de cette couche sociale.

Non seulement les médias privilégient la logique marchande pour vendre leur production, mais ils ne parlent, en ce qui concerne les enfants, que de la ’’situation difficile’’ de ce segment de la société, a laissé entendre M. Bakhoum, formateur à l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (ISSIC).

’’L’enfant n’attire l’attention du public que dans les situations de stress. Les médias ne parlent des enfants que lorsqu’ils sont en situation difficile’’, a-t-il signalé lors d’un atelier organisé à Dakar en prélude à la célébration de la Journée de l’enfant africain (vendredi) et de la 29ème Semaine nationale de l’enfant au Sénégal.

Cette célébration va porter sur le thème : ’’L’agenda 2030 pour un développement durable en faveur des enfants en Afrique : accélérons la protection, l’automisation et l’égalité des chances’’.

Le journaliste doit, avec ’’responsabilité’’, traiter les sujets relatifs à l’enfance, comme il le fait pour les autres centres d’intérêts, a laissé entendre Ibrahima Bakhoum.

’’On (le journaliste, Ndlr) doit avoir un rôle plus responsable et se détacher des aspects du sensationnel’’, a recommandé notamment aux jeunes journalistes ce professionnel de l’information ayant capitalisé une longue expérience dans ce métier.

Selon lui, les professionnels des médias doivent prendre en considération la dimension ’’protection’’ de l’enfance lorsqu’ils parlent des enfants.

’’Ce n’est pas parce qu’on a parlé du mal fait à quelqu’un qu’on a forcément soigné ce mal. Il y a une manière de rendre l’information sans faire du spectacle. Quand le sensationnel l’emporte sur le reste, il n’y a pas d’éducation. Et les chances de rectification [ne sont pas au rendez-vous’’, a-t-il souligné.

Ibrahim Bakhoum suggère par ailleurs que la ’’coopération’’ soit menée entre les structures de l’Etat s’occupant de l’enfance et les organisations de défense des droits de l’enfant.

Les médias ont un rôle à jouer dans la collaboration entre ces deux entités, selon lui.

AMN/OS/ESF/PON
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