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Mahammad Boune Abdallah Dionne : Le choix de la cohérence
Publié le jeudi 8 juin 2017  |  Seneweb
Ouverture
© Primature par A.SECK
Ouverture du Salon International de l`Artisanat de Dakar (SIAD)
Dakar, le 16 mai 2017 - La cérémonie d`ouverture du Salon International de l`Artisanat de Dakar (SIAD) a été présidée par le Premier ministre. Pour l`édition de cette année, le Maroc est le pays invité d`honneur. Photo: Mouhammed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre




C’était le 11 novembre 2014. Le Premier ministre Mahammad Boune Abdallah Dionne faisait sa première déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Il disait : « nous avons choisi de vivre en République et donc d’être au service de notre peuple ». Pour le natif de Gossas, « Servir notre peuple, c’est, avant tout, faire le choix de veiller sur ses intérêts ; c’est œuvrer à réaliser ses aspirations ; c’est travailler à satisfaire ses attentes et à traduire son rêve en une réalité quotidienne ». Dévoilant ce qui sera sa feuille de route, il ajoutait : « Servir notre peuple, c’est faire le choix d’exalter la vertu, de combattre l’injustice, de protéger les plus faibles, de promouvoir la démocratie, la transparence et l’équité ».
Moins de trois ans plus tard, le spécialiste de l’économie industrielle va diriger la liste nationale (scrutin proportionnel) de « Bennoo Bokk Yaakaar ». Connu pour ses « distances » avec la politique partisane, le chef du gouvernement, 58 ans, doit cette fois-ci endosser le bleu de chauffe et battre campagne pour obtenir une majorité qualifiée au Parlement. En choisissant celui qui fut son directeur de cabinet à plusieurs reprises, le président Macky Sall fait là montre de cohérence. Qui, mieux que Mahammad Boune Abdallah Dionne, illustre la volonté de matérialiser le Plan Sénégal émergent ?
Les investis sur les listes de « Bennoo Bokk Yaakaar » ont comme bréviaire le bilan des gouvernements nommés par le président de la République depuis le début de la 12èmelégislature, voire plus loin, quand Macky Sall battait Me Wade au deuxième tour de la présidentielle de 2012. Par tous les canaux, le marketing autour du bilan du gouvernement a précédé la campagne électorale proprement dite.
Grâce à une signature crédible, le Sénégal est en train de résoudre l’équation du financement du Pse. Il a émis, avec succès, le 16 mai 2017, des obligations souveraines sur les marchés financiers internationaux (dénommées Eurobonds) pour un montant d’environ 660 milliards de FCfa sur une maturité de 16 ans. Cette levée de fonds va servir à financer les projets d’infrastructures du Plan Sénégal émergent (Pse), notamment ceux inscrits dans le budget 2017. Ces obligations ont été très largement souscrites grâce aux bonnes appréciations de la situation et des perspectives macroéconomiques du Sénégal.
Une croissance du Pib soutenue et en hausse constante, la bonne tenue des comptes publics, la gestion de la dette ; les investissements directs étrangers autant dans l’industrie lourde (pétrole et gaz) que dans l’agro-business (boosté par le nouvel entreprenariat et les multiples programmes gouvernementaux) ; les performances du tertiaire (services et télécommunications) ainsi qu’une Agriculture qui repart figurent en bonne place dans l’actif gouvernemental et que les candidats de « Bennoo » reprennent à leur compte. Ces performances économiques sont les préalables au plein emploi des jeunes, à une école et des services de santé de qualité, à un service public au service des populations, entre autres demandes sociales.
L’exemple de l’électricité avec la fin des coupures intempestives et la baisse des prix ; un front social apaisé avec la fin des grèves ; les constructions scolaires ; la mise en application de la Couverture maladie universelle sont également des acquis qui pèseront lourd sur la balance.
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