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L’ambassadeur de france Christophe Bigot salue "le professionnalisme" de l’équipe de la série "c’est la vie"
Publié le vendredi 2 juin 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le Sénégal et l`AFD signent une convention de financement
Dakar, le 1er juin 2016 - Le gouvernement du Sénégal a paraphé avec l`Agence française de développement (AFD) une convention de financement destinée au projet de la ligne d’interconnexion électrique de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Photo: Christophe Bigot, ambassadeur de la France au Sénégal




Dakar - L’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, a salué jeudi à Dakar "le grand professionnalisme" de toute l’équipe de la série télévisée panafricaine "C’est la vie", dont l’ambition est de sensibiliser sur des questions de santé, dont la mortalité maternelle et néonatale.

"Cela donne une impression de grand professionnalisme, c’est une belle production de feuilleton. On voit que c’est tout un univers en regardant le décor. C’est digne d’Hollywood", a-t-il déclaré lors d’une visite du plateau de tournage de cette série à Yoff, un quartier de la capitale sénégalaise.

Le diplomate a qualifié cette série de ’’petite et moyenne entreprise’’, en allusion au personnel gravitant autour de la production, aux acteurs de la série, au total "plus de 300 personnes (...) associées à cette aventure", une "belle série" avec "beaucoup de professionnalisme", a-t-il dit.

Selon Christophe Bigot, les acteurs, producteurs, scénaristes, réalisateurs et preneurs de son chargés du maquillage, ainsi que "ceux qui réalisent le décor dont la majeure partie est artificiel", font tous preuve de professionnalisme.

"Il y a beaucoup d’expertise, des studios", a insisté l’ambassadeur de France au Sénégal, qui a suivi le tournage de la sixième séquence de l’épisode 59 de la saison 2 de "C’est la vie".

Selon son réalisateur, le Camerounais Lionel Méta, qui est épaulé par le jeune Sénégalais Albert Sylla, premier assistant-réalisateur, cette série dans laquelle jouent plusieurs acteurs sénégalais va compter 62 épisodes.

"C’est une manière de créer une industrie cinématographique et audiovisuelle ici à Dakar, avec cette expertise qui va servir non seulement pour cette série +C’est la vie+, mais aussi pour d’autres séries en perspective", a souligné Christophe Bigot.

A ses yeux, il ne s’agit pas seulement de faire une série, mais de "former des professionnels, diffuser un savoir non seulement ici au Sénégal, mais dans toute l’Afrique. C’est l’ensemble de la francophonie en Afrique qui est mobilisé autour de ce feuilleton".

Ainsi, plusieurs cinéastes africains se relaient pour le tournage de cette série, chacun réalisant trois feuilletons. Les premiers épisodes entamés en 2013 ont été réalisés par le Sénégalais Moussa Sène Absa.

"Un pays entier qui disparaît..."

L’ambassadeur de France au Sénégal se félicite par ailleurs d’"une contribution importante" de cette série pour la création d’une industrie culturelle et audiovisuelle au Sénégal.

Il donne sa visite sur le plateau de ’’C’est la vie’’ comme la preuve qu"il y a, derrière ce que l’on voit à l’écran, un travail considérable qui est fait", une séquence pouvant être par exemple reprise plusieurs fois pour quelquefois régler, selon lui, des détails : un figurant qui entre dans le champ, la perche qui est visible, etc.

"C’est une véritable prouesse qui est faite, que le téléspectateur n’imagine pas quand il regarde la série", a souligné l’ambassadeur de France, qui reconnaît les "contraintes de temps et de pression" rencontrées par l’équipe de production.

La série "C’est la vie" est largement financée par la France à hauteur de 75 % à travers le fonds "Muskoka", qui vise la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Le restant (25 %) a été apporté par la chaîne de télévision A+ de Canal, CFI et TV5 Monde.

"C’est un défi essentiel en Afrique, car près de 2,5 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année en Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est un pays entier qui disparaît chaque année. Il y a aussi les femmes qui meurent en donnant la vie", a soutenu M. Christophe Bigot.

Il rappelle que d’autres partenaires dont l’Organisation mondiale de la santé "prennent part à ce combat, à travers les messages diffusés dans la série "C’est la vie".

M. Bigot estime que "la santé n’est pas seulement de former des médecins, c’est également fournir les éléments de base d’une éducation en matière de santé, et le feuilleton +C’est la vie+ remplit cette fonction".

Le "centre de santé Ratanga", logé au sein du centre culturel de Yoff transformé pour la circonstance, est le principal lieu de tournage de ’’C’est la vie’’, dans un décor aménagé en salles d’accouchement, une bibliothèque, des maisons, ainsi que des acteurs complétant l’environnement de la série.

A côté, sur une même ruelle de la cité Biagui 2, se trouve érigé le "maquis Ratanga", autre lieu de tournage de "C’est la vie", qui met en scène le quotidien d’un quartier ordinaire en Afrique, dans un cadre renvoyant à la violence, à la problématique des grossesses et à la sexualité en général.

La série ’’C’est la vie’’ est diffusée en français et en anglais dans 44 pays d’Afrique subsaharienne.

FKS/BK
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