Intégration économique de l’Uemoa: « Asphyxiée » par les administrations #aDakar

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Intégration économique de l’Uemoa: « Asphyxiée » par les administrations

Publié le vendredi 21 mars 2014 | Sud Quotidien

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Forum CCT UEMOA / Les élus locaux veulent faire des frontières des outils de développement
Photo : Alé Lo président de l’association des élus locaux Sénégalais

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Cheikh Hadjibou Soumaré, président de la Commission de l’Uemoa, a animé hier, jeudi, à Dakar, une conférence de l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes (Aiod) portnt sur le thème de «la douane face aux défis de l’intégration régionale au sein de l’UEMOA».

L’intégration régionale tant prônée par les Etats de la CEDEAO pour propulser son économie tarde à se réaliser du fait de l’incongruité des textes nationaux par rapport à ceux de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (Uemoa). Cet état de fait anéantirait « inéluctablement » les efforts et les espoirs attendus de cette intégration. Face à cette situation, la douane Sénégalaise très entreprenante en matière d’anticipation sur les enjeux économiques, a entrepris d’importantes mesures. C’est pourquoi l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes (Aiod) a organisé une conférence intitulée «la douane face aux défis de l’intégration régionale au sein de l’UEMO».

La conférence qui s’est tenue hier, jeudi, à Dakar, a été animée par Cheikh Hadjibou Soumaré, président de la Commission de l’Uemoa, en présence de Mouhamadou Mactar Cissé, ministre du Budget.

Dans son exposé, Cheikh Hadjibou Soumaré, a axé sa communication autour de quatre axes majeurs à savoir la mise en œuvre des réformes, la libération du commerce intracommunautaire, la mobilisation des recettes et le rôle sécuritaire des douaniers dans l’espace Uemoa. Sur toutes ces questions, le conférencier a dénoté des manquements ‘’notables’’ dans les différentes administrations. Ainsi selon lui, les administrations douanières doivent unir les synergies, échanger les informations, ériger des postes de contrôle douanières uniques ou vont se retrouver des agents des pays frontaliers d’une part et d’autre part travailler à développer les infrastructures routières, ferroviaires, et maritimes qui impactent négativement la circulation des biens.

Sur ce, occasion a été donnée à Mohamadou Mactar Cissé, ministre du Budget, de défendre le Plan Sénégal Emergent (Pse). A l’en croire «le Président de la République Macky Sall a bien compris l’enjeu et c’est pourquoi dans le Pse, une très large part de construction des infrastructures nationales et régionales a été réservée. Car, ce volet infrastructure représente un maillon important pour l’intégration régionale durable».

Autres points notés par Guidado Sow, directeur de la réglementation et de la coopération internationale, «c’est le cumul de deux tarifs communs c’est-à-dire l’entrée en vigueur du texte de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cdeao) et la reprise des contrôles douaniers sur place qui par le passé, ont donné satisfaction entière.»

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