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L’anthologie de la poésie militante des années 1975-76 en legs à la jeune génération
Publié le samedi 27 mai 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
Benno
© aDakar.com par MC
Benno Siggiil Senegal fait le point sur la situation du pays
Dakar, le 09 mars 2015 - La coalition politique Benno Siggil Senegal a rencontré la presse nationale pour aborder les questions politiques, sociales et économiques du pays. Photo: Momar Samb




Dakar - La présentation de l’anthologie de la poésie militante produite dans les années 1975-1976 vise à transmettre le patrimoine qu’il représente à la nouvelle génération, a affirmé, vendredi à Dakar, El hadj Momar Samb, leader politique et professeur de lettres modernes.

’’Nous présentons cet ouvrage pour le faire connaître et permettre à ce que les idées portées puissent être appréciées par d’autres. Nous le faisons pour une cause bien déterminée qu’est le devoir de transmettre ce patrimoine là à la nouvelle génération’’, a-t-il déclaré lors d’une cérémonie de présentation de l’ouvrage intitulé "Téerébtànnu Taalifu Xare Senegaal".

Le Pr Samb a rappelé que cet ouvrage avait été produit "dans des circonstances politiques où l’ensemble des acteurs vivaient dans la clandestinité dans le cadre de lutte pour l’indépendance" du Sénégal.

’’Pour se faire entendre, les poètes étaient obligés de vivre dans la clandestinité et de lutter dans cet état’’, a-t-il expliqué, ajoutant que c’est ce qui justifie le fait que les auteurs utilisaient des noms d’emprunt.

’’Nous avons convenu l’année dernière, d’éditer l’ouvrage pour rendre non seulement hommage à tous ceux qui ont écrit, mais également transmettre le flambeau, partager le patrimoine qui ne nous appartient plus’’, a poursuivi M. Samb.

A l’instar d’El Hadji Momar Samb, Ibrahima Wane, professeur de lettres à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, a lui aussi rappelé que l’anonymat de ceux qui ont écrit cette anthologie était lié à un contexte de clandestinité. Mais il observe que cela a produit en même temps un "effet inverse" dans l’histoire.

Cette anthologie de 80 pages écrit sous le sceau de l’anonymat dans la langue wolof par plusieurs poètes, était une manière de s’exprimer dans le cadre de la lutte pour l’indépendance, la liberté et plus de justice sociale au Sénégal, indique-t-on.
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