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Plaidoyer pour un cadre fiscal et douanier profitable a la diffusion des services culturels
Publié le jeudi 25 mai 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise




Dakar, 24 mai (APS) – Le directeur de la cinématographie, Hugues Diaz a appelé, mercredi à Dakar, à rendre "attractif" le cadre fiscal et douanier au bénéfice du marché de la diffusion des biens et services culturels au Sénégal.


"Le cadre fiscal et douanier n’est pas attractif et cela plombe le marché des biens et services culturels. Par exemple pour la relance du cinéma, il faut des équipements et cela n’est pas facile", a fait savoir M. Diaz qui a souhaité son amélioration.

​Hugues Diaz participait à un atelier sur la diffusion des biens et services culturels organisé par l’Association des diffuseurs artistiques et de festivals du Sénégal (ADAFEST) en partenariat avec la direction des Arts.

"L’organisation des manifestations culturelles coûtent chères" a-t-il relevé, soutenant que "les normes de l’UEMOA fixent le barème des taxes à 15 voire 20%, mais au Sénégal l’ensemble des taxes et redevances d’exploitation peuvent aller de 30 jusqu’à 33%".

Toutefois, le directeur de la cinématographie est d’avis que "tout n’est pas perdu".

"Il faut un équilibre réglementaire du marché de la diffusion des biens et services culturels face à la concurrence étrangère et au peu de vertu constaté chez certains privés" a, pour sa part, souligné Abdoul Aziz Dieng, conseiller technique du ministre de la Culture et de la Communication.

M. Dieng a d’ailleurs appelé à jouer sur le levier du financement intelligent et ne pas s’attarder à la subvention et sur celui de l’environnement juridique et de la formation des acteurs pour faire face à la bataille de l’image, de la qualité du contenu et du son.

Oumar Sall du "Groupe 30 Afrique" fait noter que "le Sénégal a connu des mesures politiques que nous pouvons qualifier de ’visionnaires’ en faisant voter par l’Assemblée nationale, déjà en 1964, la loi n° 64-04 du 24 janvier 1964 autorisant les communes à instituer une taxe sur les spectacles, jeux et divertissements, en fixant le taux maximum et en déterminant les modalités d’assiettes et de perception".


Mais, a-t-il ajouté, "avec à peu près 150 événements réguliers autour de 85 lieux de diffusion identifiés, une mise à jour de cette loi a tout son sens".

Il faut la présence institutionnelle à côté de cette filière pour aider à parfaire son cadre législatif et réglementaire pour que le droit fortifie l’économique a soutenu M. Sall.

Les acteurs ayant pris part à la rencontre ont pointé du doigt "l’inexistence d’infrastructures culturelles dans les régions, la présence d’acteurs peu outillés, d’opérateurs informels, le financement basé sur la subvention, etc".

"Cette rencontre de réflexion qui dresse l’état des lieux du sous secteur de la diffusion prépare les termes de référence de l’atelier national qui se tiendra prochainement" a souligné Ousmane Faye de ADAFEST.



FKS/PON
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