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Élection de représentativité: Une victoire de l’Unsas modifierait la carte syndicale (syndicaliste)
Publié le mardi 23 mai 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Des acteurs politiques, de la société civile, des dignitaires religieux et coutumiers au dialogue national
Dakar, le 28 mai 2016 - Des acteurs politiques, de la société civile, des dignitaires coutumiers et religieux ont répondu à l`appel au dialogue national du président Macky Sall. Photo: Mademba Sock, leader syndical




Une victoire de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) à l’issue des élections de représentativité des centrales syndicales du 30 mai prochain, consacrerait la reconfiguration de la carte syndicale, a indiqué lundi son secrétaire général, Mademba Sock.

M. Sock rencontrait au conseil départemental de Tambacounda, des responsables régionaux de syndicats dont certains sont affiliés à l’UNSAS, dans le cadre d’une campagne qu’il mène à travers le pays. Il avait à ses côtés d’autres leaders, dont Mballo Dia Thiam, secrétaire général du SUTSAS et secrétaire général adjoint de l’UNSAS.

Les échanges ont permis d’identifier des obstacles d’ordre logistique pouvant empêcher les militants officiant loin des bureaux d’aller voter. Des participants ont aussi signalé des omissions de responsables syndicaux locaux dans la première mouture des listes.

Pour le secrétaire général de l’UNSAS, ces joutes électorales "cruciales" où s’affronteront les deux lignes que sont la participation responsable et l’autonomie syndicale, sont une occasion de "rayer" le premier concept du paysage syndical, et de voir émerger des syndicats qui défendront les intérêts des travailleurs.

Il estime qu’elles s’inscrivent dans la dynamique de reconstruction d’un mouvement syndical solide et de "reconfiguration de la carte syndicale du pays", dans laquelle les jeunes leaders syndicaux ont leur place.

Pour Mademba Sock, l’UNSAS n’a d’autre place à espérer que la première, au sortir de ces élections. Il a expliqué sa deuxième place en 2011 par des "couacs" tenant à des problèmes de préparation et aux longues distances qui avaient aussi constitué une difficulté pour les militants désireux d’aller voter.

"Je pense que les militants se donneront les moyens d’aller voter, parce qu’ils veulent planter le drapeau de l’UNSAS et que leurs préoccupations soient prises en compte", a-t-il lancé.

Convaincu que l’UNSAS a "la meilleure offre syndicale", à côté d’un syndicalisme né en 1969 et qui n’est pas à même de prendre en charge les préoccupations des travailleurs, Mademba Sock est d’avis qu’il faut renouveler le personnel dirigeant syndical.

Analysant le paysage syndical, il a déploré le "manque de démocratie", avec une "respiration démocratique" non effective, l’"émiettement du mouvement syndical". Il espère qu’après le scrutin, il y aura un regroupement de syndicats.

"Le syndicat ne naît pas de la volonté d’un gouvernement, ni pour oublier les revendications des travailleurs", a poursuivi Mademba Sock. Selon lui, "les travailleurs n’ont pas besoin d’une foultitude de syndicats, mais de syndicats forts".

Mamadou Lamine Dianté, directeur de campagne de l’UNSAS, ancien secrétaire général du SAEMSS, a souhaité qu’au terme des élections de représentativité, cette centrale totalise le tiers des suffrages, afin de consacrer l’"hégémonie de l’autonomie syndicale".

Il a justifié son soutien à l’UNSAS par le fait qu’elle est à ses yeux la seule centrale à même de prendre en charge le "passif social" de la "grève épique" qu’il a menée à la tête du Grand cadre des enseignants, lequel avait bénéficié du soutien de Mademba Sock.

Il a rappelé que beaucoup des accords signés avec le gouvernement ne sont toujours pas respectés. Les revendications relatives à la formation diplômante sont toujours d’actualité, tout comme la gestion de la carrière et la retraite que l’UNSAS a décidé de mettre dans son agenda.

Mademba Sock s’est aussi appesanti sur la situation du Fonds national de retraite (FNR).
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