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© aDakar.com par DF
Inauguration de la centrale électrique de Kahone Kahone, le 13 Avril 2015 - Le président Macky Sall a présidé la cérémonie de réception de la centrale électrique de Kahone II qui a permis la mise en service de deux unités additionnelles de 15 mégawatts chacune, soit une puissance totale de 30 mégawatts. |
Le village de Rendo, situé à 60 km de Aéré-Lao dans la région de Saint-Louis sera bientôt raccordé au réseau électrique moyenne tension grâce au Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
La localité est déjà reliée à Aéré Lao par une piste rurale réalisée également par le PUDC. Ses habitants pratiquent essentiellement l’élevage. Une économie de substance qui peine à se développer, faute d’accès à l’énergie.
Cette situation, Rendo la partage avec plusieurs villages de l’intérieur du pays. Pour y remédier, le PUDC ambitionne de raccorder chaque foyer au réseau électrique. ‘’Un service de base qui constitue un énorme progrès pour les villageois qui devraient se contenter jusque-là de bougie et de lampe-tempêtes’’, a confié le chef de village, Ibrahima Mamadou Sow.
Assis sur une natte et entouré des hommes du village, il ne cache pas sa surprise et sa joie d’avoir de l’électricité dans les jours à venir.
La ligne moyenne tension part de la commune de Aéré-Lao jusqu’ à Yaré-Lao soit une distance de 48 km. Elle traverse d’autres villages et hameaux jusqu’à Rendo où la perspective de raccordement suscite la joie des habitants qui bénéficient également d’un forage de 50 mètre cube.
Le château d’eau d’une capacité de 200 m3 alimente une population de 2 45O habitants répartis dans sept villages.
Ici, quelques 20. 000 têtes de bétail viennent également se désaltérer tous les jours dans les deux abreuvoirs installés par le PUDC.
Ayant en charge près de 50 bœufs, Abou Ba se réjouit de ne plus faire 12 ou 15 km à pied chaque matinée pour abreuver son bétail et puiser de l’eau pour les besoins domestiques.
‘’Le point le plus proche se trouve à Yaré Lao où l’estimation varie entre 12 et 15 km de distance. Pendant longtemps je fais la navette avec mon troupeau à la quête de l’eau’’, a t-il rappelé.
Toutefois, Abou Lo et les autres éleveurs déboursent chaque mois, une cotisation mensuelle destinée au fonctionnement et à l’entretien du forage. Un investissement qu’il ne regrette pas.
‘’Le temps que je consacrais à la recherche de l’eau ne peut être évalué en argent. Aujourd’hui, en restant chez moi, mes vaches boivent à leur guise et j’ai du temps pour vaquer à mes occupations ou développer d’autres activités’’, a-t-il dit.
La mise en service du forage et la réalisation de la piste rurale constituent ‘’une véritable aubaine pour les populations de Rendo’’, selon Fatoumata Ba, une quinquagénaire habitant le village depuis sa naissance.
Elle dit mieux vivre sa situation actuelle comparée à l’époque où le village était presque coupé de son chef -lieu de commune Aéré-Lao, seule localité à disposer d’une Centre de santé dans la zone.
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