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Ouakam : la rivalité entre Diouf SARR et Bathily DIALLO prive les jeunes de stade
Publié le mercredi 17 mai 2017  |  WALFNet
Atelier
© aDakar.com par DF
Atelier national de la régularisation des élèves non déclarés à l’état civil
Dakar, le 3 juin 2016 - Le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale a procédé au lancement de l’atelier national de la régularisation des élèves non déclarés à l’état civil. Photo: Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale




Les tiraillements politiques bloquent la réalisation d’un stade à Ouakam. Les jeunes se sont rassemblés, hier, pour alerter l’opinion publique sur cet état de fait.
Des jeunes d’Ouakam ont investi, hier, un des carrefours de leur quartier. Ce, pour dénoncer le blocage des chantiers du stade d’Ouakam qui doit être construit sur un ancien terrain de rugby. Réunis autour du maire de la commune, les jeunes ont dit souhaiter la construction du stade. Dans ses explications, le maire de la localité, Samba Bathily Diallo, laisse entendre clairement que c’est le ministre en charge des Collectivités locales, Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs maire de Yoff, qui a bloqué le projet sans donner davantage d’explication. C’est dire donc que c’est une divergence politique entre les deux hommes qui serait à l’origine de ce blocage. Néanmoins, les intervenants ont remué ciel et terre pour dire que le problème n’est pas politique. «Ce n’est pas politique, c’est une demande sociale», déclare Gallo Samb, président de la Zone 5.
Mais, dans ses explications, Samba Bathily Diallo a révélé que le conflit avec Abdoulaye Diouf Sarr a été porté à la Présidence de la République. Ce qui s’est conclu par une première solution. Laquelle a fait long feu. Vu que le projet a été bloqué à nouveau. Ce qui sera imputé à Diouf Sarr. Qui, selon le maire de Ouakam, s’est engagé à sa réalisation. Face à ce duel, les Ouakamois, par la voix de leur maire, interpellent le chef de l’Etat.
Samba Bathily Diallo a soutenu que le projet était soumis à Ageroute qui devait, à son tour, trouver un exécutant à la suite d’un appel d’offres. Le démarrage du projet a été fixé le 20 avril. La société dont le nom a été tu, n’a pas pu, jusque-là, mener à bien le chantier à cause des blocages répétés du chantier. Ce, parce que, selon Gallo Samb, il a été demandé aux entrepreneurs de surseoir au projet qui est inscrit dans le budget du Sénégal.
Pendant ce temps, les Ouakamois souhaitent voir se réaliser leur «palais des sports». Ce, d’autant que l’équipe fanion de la localité, l’Union sportive de Ouakam (Uso), qui a remporté trois fois la coupe du Sénégal, est obligée de parcourir des kilomètres, avec tous les coûts que cela entraine, pour accueillir ses adversaires ou disputer ses tournois.
Au-delà du duel entre le maire de Ouakam et le ministre Abdoulaye Diouf Sarr comme explication, les intervenants ont posé le problème en termes de voisinage, c’est-à-dire entre les habitants de la Cité Asecna et celle de Ouakam. Ce qui est un faux problème, selon les responsables de jeunes. Pour le président des supporters, «il n’y a aucune guerre entre la Cité Asecna et Ouakam». De son avis, tout ce que les jeunes souhaitent, c’est d’avoir leur stade. Ce, d’autant qu’ils voient des stades réfectionnés un peu partout au Sénégal.
Sur le cas de personnes hostiles au projet, notamment dans la cité Asecna qui réclame le titre foncier de la zone du projet, M. Bathily Diallo brandit l’article 159 du code de l’urbanisme qui rappelle les conditions du titre foncier et de la cession des infrastructures aux collectivités locales ou à l’Etat. A l’en croire, il s’agit plutôt de titre individuel. En attendant, le maire dit être prêt à mettre la main à la caisse pour poursuivre les travaux avec le budget de la mairie.
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