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Le Soleil N° 13146 du 20/3/2014

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Gestion integrée des bassins : L’Omvs et ses partenaires relancent le système africain d’information sur l’eau
Publié le jeudi 20 mars 2014   |  Le Soleil


Le
© Autre presse par DR
Le siège de l`Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS)


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Après quelques années de léthargie, le Système africain de documentation et d’information sur l’eau (Sadieau) a été relancé, hier, par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs), en partenariat avec l’Union européenne. L’atelier de partage d’informations qui s’est tenu à Mbour a insisté sur le renforcement de l’appui technique et financier des 20 points focaux du système identifiés sur le continent.

La gestion intégrée des ressources en eau du continent africain intéresse au plus haut point les organismes de bassins comme l’Omvs. La relance du Système africain de documentation et d’information sur l’eau (Sadieau) se fera sur la base d’un système durable de collecte et de gestion des données sur l’eau, selon le haut-commissaire adjoint de l’Omvs, Marimantian Diarra, qui a rappelé que le bassin du fleuve Sénégal dispose d’un potentiel hydroélectrique de 800 mégawatts. L’Omvs a aussi encouragé le projet de renforcement des institutions de gestion des eaux transfrontalières en Afrique (Sitwa) à fournir un appui technique et financier conséquent aux 20 points focaux africains du Sadieau. Il s’agira de lutter contre la dégradation continue des ressources en eau. La relance du système s’explique par le fait qu’après une phase pilote qui a eu lieu de 2007 à 2010, le Sadieau a connu une léthargie à cause de difficultés liées au manque de temps et de moyens des points focaux, dont certains n’ont pas rempli leurs contrats. Le manque de suivi dans la réalisation de certains produits (fiches techniques, bulletins thématiques, synthèses, etc.) a aussi été un frein. Pourtant, le Sadieau avait auparavant justifié pleinement son statut d’outil indispensable de partage d’expériences et d’informations. Des facteurs motivants, tels que la mise en réseau, le travail dans d’autres langues ou l’information mise sur le portail et partagée par milliers d’internautes, ont été relevés. Pour le directeur de l’Environnement et du Développement durable de l’Omvs, Amadou Lamine Ndiaye, la mise en place d’un protocole d’accord entre les différents bassins du continent est attendue, pour que la gestion des ressources en eau ne relève plus du hasard. D’où la pertinence de l’exposé de Stéphanie Laronde, responsable du service de gestion et de valorisation de l’information et des données à l’Office international de l’eau.
Le projet Sitwa, financé par des partenaires comme l’Union européenne, s’est engagé à fournir un appui technique et financier aux points focaux pour le référencement de leurs informations sur le portail internet du système. La maintenance et le contrôle qualité du portail sont prévus. Il en est de même pour l’actualisation des outils de gestion de l’information et la mise à jour du portail pour répondre aux besoins sans cesse croissants des partenaires et du public ciblé. La phase pilote du Sadieau a été rendue possible grâce à l’implication de cinq partenaires, sous la conduite de l’Omvs, à savoir le Centre régional pour l’eau potable et l’assainissement, le Water engineering development center, l’Office international de l’eau et le Programme solidarité eau. Elle a été mise en œuvre jusqu’en 2010 par 20 points focaux basés dans 9 pays africains. Aujourd’hui, la Gestion intégrée des ressources en eau (Gire) est l’approche globalement admise comme la plus appropriée pour la gestion durable et responsable des ressources en eau à travers le monde. L’eau, une ressource limitée et qui se raréfie, est indispensable à toute forme de développement. Sa bonne gestion requiert l’implication et la concertation permanente avec les différentes parties prenantes.

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