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La fin de la visite de Macky Sall à Ziguinchor fait les choux gras des quotidiens
Publié le jeudi 20 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les derniers échos de la visite de trois jours effectuée en Casamance par le président de la République, Macky Sall, résume l’actualité dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne qui réserve dans le même temps une place non négligeable aux sujets politiques.

Arrivé lundi peu après 12h30 à Ziguinchor, le président Sall a procédé le même jour au lancement officiel du Projet pôle de développement de la Casamance (PPDC), financé à hauteur de 23 milliards de francs CFA par l'Etat sénégalais et la Banque mondiale (BM).

Au dernier jour de son déplacement en Casamance, Macky Sall a présidé la cérémonie de baptême de l’Université Assane Seck de Ziguinchor dont le parrain, un historien natif de la Casamance, fut une grande figure politique sénégalaise.

Selon Le Soleil, le chef de l’Etat, Macky Sall, a saisi l’opportunité de cette cérémonie de baptême ‘’pour inviter le monde universitaire à opérer des ruptures afin d’accompagner la construction du nouveau Sénégal en passe de voir le jour avec le Plan Sénégal émergent (PSE).

Toutefois, de nombreux journaux retiennent surtout le ‘’concert de huées à l’accueil de Macky’’ Sall à l’Université de Ziguinchor, selon la formule du quotidien Walfadjri. ‘’Le milieu universitaire est réputé hostile aux chefs d’Etat’’, avance le journal.

‘’Le président Macky Sall a vérifié cette réalité à ses dépens. Le chef de l’Etat a été accueilli, hier (mercredi), à l’Université de Ziguinchor par des étudiants en colère’’, ajoute ce journal. ‘’Macky entre le rouge et les milliards’’, relève Enquête, à la suite de Walfadjri.

‘’La visite du président de la République à Ziguinchor n’a pas été de tout repos hier (mercredi). A l’université de Ziguinchor qu’il était venu baptiser du nom du Pr. Assane Seck, Macky Sall a été accueilli par des brassards rouges arborés par des étudiants protestataires. Mais il a pu délivrer son message, décliné en termes d’investissements lourds’’, écrit Enquête.

‘’Le chef de l’Etat a demandé aux étudiants de s’inspirer de leur parrain pour contribuer au développement du pays’’, souligne Sud Quotidien. ‘’Les étudiants fâchent Macky’’, note pour sa part le journal Le Quotidien, en évoquant des perturbations enregistrées lors de la cérémonie de baptême de l’université ziguinchoroise.

‘’La fronde et la revendication des étudiants (de l’Université de Ziguinchor), avant et pendant l’arrivée du chef de l’Etat au niveau de leur institution, seraient-elles mal perçues par les autorités étatiques ?’’, se demande ce journal.

‘’En tout cas, ajoute-t-il, le baptême de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, qui s’est déroulée hier au niveau de l’institution universitaire, a été fêté sans la presse régionale. Celle-ci a été conduite manu militari de la salle par des éléments de la garde présidentielle’’.

‘’Et ce, quelques minutes après la colère des étudiants relayée par la presse et lesquels entendaient accueillir à leur manière le président de la République, Macky Sall’’, poursuit le journal Le Quotidien.

Le Populaire également traite le sujet quasiment sous le même angle, en titrant ‘’Colère des étudiants et des familles des victimes du +Joola+’’, du nom de ce ferry dont le naufrage a fait 1.863 victimes officielles, dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large de la Gambie.

‘’Accueilli par des étudiants en colère, Macky les rassure’’, écrit Le Populaire, avant de signaler que les familles des victimes du bateau ‘’Le Joola’’ réclament la tête du gouverneur de Ziguinchor qui serait responsable de la non tenue d’une audience espérée avec le chef de l’Eat.

Le quotidien L’As traite également de la visite du président Macky Sall à Ziguinchor, mais d’un point de vue politique, en relayant le message que le chef de l’Etat a tenu à faire passer sur place en rencontrant les membres de son parti, l'Alliance pour la République.

‘’Si vous perdez la commune (de Ziguinchor), vous serez sanctionnés’’, a lancé Macky Sall, selon ce quotidien, en s’adressant aux "apéristes" de la capitale sud du pays.

Si l’on en croit La Tribune, la coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS), qui a regroupé en son temps la grande partie de l’opposition significative sous le règne de l’ancien président Abdoulaye Wade, est en train d’être ressuscité par deux personnalités politiques à l’étroit dans leur famille politique.

Le journal fait allusion à un duo composé du maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, dont les ambitions pour sa ville n’entreraient pas toujours dans les plans du pouvoir, et de El Hadj Malick Gackou, jusque-là considéré comme le numéro deux de l’Alliance des forces de progrès (AFP), le parti du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.

A l'issue de la dernière réunion de son Bureau politique, l'AFP a confirmé et renouvelé le contrat le liant à l'APR, dans le cadre de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, regroupant le parti au pouvoir et ses alliés. Suivant cette logique, l'AFP a annoncé avoir décidé de ne pas présenter de candidat contre Macky Sall lors de la présidentielle de 2017.

Son secrétaire général, Moustapha Niasse, a de plus annoncé sa volonté de se maintenir pour le moment à la tête du parti, au grand dam de certains jeunes loups aux dents longues qui rêvaient d’un destin national, dont El Hadj Malick Gackou. D’où le titre de La Tribune : ‘’Khalifa et Gackou Benno (unis) contre Macky’’.

Libération donne opportunément la parole à Ibrahima Sène, un des responsables du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), qui dit voir l’avenir de la coalition Bennoo Siggil Senegaal sans Moustapha Niasse dont les relations avec l’APR, le parti présidentiel, vont, en revanche, ‘’être très difficiles’’, prédit-il.

Selon M. Sène, ‘’le renoncement à toute candidature du leader du leader de l’AFP en 2017 n’aura aucune conséquence sur la survie’’ de Bennoo Siggil Senegaal dont la plupart des partis membres se retrouvent également au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), regroupant le pouvoir et ses alliés.

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