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Les accidents de circulation ont augmenté de 63% en 2016: Dr Matar Faye demande des sanctions pour éradiquer ce fléau
Publié le lundi 8 mai 2017  |  Enquête Plus
Huit
© Autre presse par DR
Huit personnes ont été tuées dans un accident de route




Dans le cadre de la célébration de la 15e semaine de la prévention routière, les chauffeurs de Mbour ont été sensibilisés.

Les statistiques des accidents de la circulation, au titre de 2016, ont enregistré une augmentation vertigineuse de 63%, a indiqué Dr Matar Faye, directeur exécutif de la nouvelle prévention routière, hier, au garage de Mbour, lors du passage de la caravane consacrée à la semaine de la prévention routière. Selon lui, le département de Mbour est ‘’la zone la plus accidentogène, du fait de son caractère international. Les gens passent ici pour aller, soit en Guinée ou au Mali. Et la surcharge sur cette route est insupportable. Il faut aujourd’hui qu’on essaie de voir comment redéfinir les déplacements sur ce corridor, mais aussi essayer d’être plus ferme, parce que ce qui manque pour gagner et même pour établir la sécurité sur nos routes, c’est un problème de fermeté’’.

A l’en croire, la seule manière pour éradiquer ce fléau est de sanctionner les fautifs. ‘’Il faut que force reste à la loi et qu’on sache sanctionner. Malheureusement, la sanction est considérée, pour beaucoup, comme étant un outil utilisé à des fins punitives. Alors que la sanction peut bel et bien être utilisée à des fins éducatives, à des fins curatives, à des fins préventives. Quand on sanctionne, on cherche à corriger une faute, à éradiquer des erreurs que les gens ont l’habitude de commettre. Cette route, elle est la plus accidentogène au Sénégal, du fait qu’elle est fréquentée par des Maliens, par des Guinéens et par d’autres acteurs qui l’utilisent pour aller dans les autres pays frontaliers’’.

Le coordonnateur régional des conducteurs de taxis, Mamadou Traoré, à ce propos, précise que si d’ici 2035 ce problème n’est pas éradiqué, les routes tueront plus que le sida et le paludisme. Il a aussi noté que les accidents sont passés, en 2016, de 400 à 650. Ainsi, au lieu de régresser, le nombre des accidents augmente, ce qui est déplorable. Pour sa part, le président des chauffeurs Mbakhane Gomis a invité ses collègues à plus de tolérance, d’éducation, de prudence, de responsabilité et de discipline sur les routes.
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