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CEDEAO - Non-respect des textes et tracasseries sur les routes: Moustapha Cissé Lo s’attaque aux pays récalcitrants
Publié le samedi 6 mai 2017  |  Enquête Plus
Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie officielle de 122e édition du Magal de Touba
Touba, le 21 novembre 2016 - La Cérémonie officielle de la 122e édition du Magal de Touba s`est déroulée en présence du Khalife général des Mourides. Le gouvernement était représenté par le ministre de l`Intérieur. Le corps diplomatique était également fortement représenté. Photo: Moustapha Cissé Lô, président du Parlement de la CEDEAO




Le président du Parlement de la CEDEAO dénonce le non-respect, par certains pays, des règles, décisions et traités qui permettent une intégration réussie dans la sous-région. Moustapha Cissé Lo s’exprimait hier, à Dakar, lors de l’ouverture de la semaine nationale de la CEDEAO sur le thème : ‘’Libre circulation des personnes dans l’espace CEDEAO : le temps de l’action’’.

La semaine nationale de la CEDEAO a été lancée hier à Dakar. Cette année, il est question de l’application des textes par tous les pays de la zone. Un dossier qui fâche le président du Parlement de la CEDEAO. En effet, Moustapha Cissé Lo estime que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest doit être ce ‘’grand marché fort où les populations vont circuler librement’’. Cela, dit-il, ne doit plus être un vœu pieu mais une réalité. Pour ce faire, le député demande aux gouvernements de l’espace de mettre en œuvre ‘’les protocoles, les décisions, les actes et les traités de la CEDEAO pour rendre effective cette intégration’’. Car, selon son constat, certains pays membres de ladite organisation ne respectent pas les textes et règles établis.

‘’Le Sénégal n’acceptera plus que des gens mettent en place des lois et règlements, alors que rien ne sera appliqué. La CEDEAO doit marcher comme il faut, car ce sont des milliards qui sont investis dans ce cadre’’, fulmine-t-il. À titre d’exemple, cite le vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal, au Cap-Vert, les 3 000 Sénégalais qui y vivent souffrent. Pourtant, dit-il, les Cap-verdiens établis au Sénégal sont bien traités. Il considère cela comme un manque de réciprocité. ‘’Nos compatriotes doivent être bien traités dans les autres pays membres de la CEDEAO. Si tel n’est pas le cas, l’intégration n’a pas sa valeur’’, s’offusque-t-il. Ainsi, pour éviter de pareilles situations dans la zone, le député invite le Parlement, la société civile, les médias à accompagner ce processus de mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire.

Tracasseries

Par ailleurs, au niveau national, Moustapha Cissé Lo apprécie les acquis du gouvernement dans le renforcement des prérogatives du Parlement sénégalais. Aujourd’hui, dit-il, les députés connaissent le budget de la communauté, la manière dont il est attribué. Une chose qui était impossible, il y a quelques années. Le ministre de l’Intégration africaine, Khadim Diop, qui a présidé cette rencontre, note pour sa part que les tracasseries sont énormes et les défis à relever encore nombreux. ‘’Nous avons des corridors sur lesquels les populations circulent, des textes qui leur permettent de circuler librement, mais elles subissent des tracasseries. Soit les gens méconnaissent les textes, soit ils ne sont pas animés de bonnes intentions pour que le principe consacré de la libre circulation des personnes et des biens s’applique’’, déplore le ministre.
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