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Caisse d’avance de la Mairie de Dakar: Les avocats de Khalifa Sall sur deux fronts
Publié le vendredi 5 mai 2017  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par DF
Le maire de Dakar Khalifa Sall accueilli par ses partisans après son audition par la DIC
Dakar, le 22 février 2017 - Le maire de Dakar Khalifa Sall a été accueilli par des dizaines de personnes à la fin de sa première audition par la Division des investigations criminelles. L`audition a duré plus de 10 heures de temps.




La bataille procédurale dans le cadre du dossier Khalifa Sall se poursuit. Ce jeudi, les avocats du maire de Dakar et ses coïnculpés seront sur deux fronts. D’une part, au niveau du Conseil constitutionnel. La défense veut obtenir l’annulation du rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE). Si l’on sait que l’édile de Dakar et ses coïnculpés sont poursuivis sur la base dudit rapport, un avis favorable entraînerait la fin des poursuites mais aussi de la détention.

D’autre part, les conseils vont plaider devant la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar leur requête portant annulation de la procédure. A leurs yeux, celle-ci est entachée d’irrégularités dont la conséquence est la libération d’office de leurs clients. Parmi les griefs soulevés, il y a le réquisitoire du procureur de la République, le procès-verbal de première comparution du Doyen des juges… Tout comme le recours devant le Conseil constitutionnel, la requête devant la Cour d’appel a pour conséquence la mainlevée des prévenus au cas où les juges suivraient la défense.

Le maire socialiste de Dakar est en prison depuis le 7 mars dernier avec cinq de ses collaborateurs. Il s’agit de sa secrétaire Fatou Traoré, Mbaye Touré directeur administratif de la mairie, Amadou Mactar Diop qui siégeait au niveau de la commission de réception, Yaya Bodian chef du bureau du budget ainsi que Ibrahima Yatma Diaw, chef de division financier et comptable. Ils sont écroués pour les délits d’association de malfaiteurs, détournement de deniers publics, escroquerie portant sur des deniers publics portant sur 1,8 milliard, blanchiment de capitaux, faux et usage de faux. Le 3 avril dernier, le Doyen des juges a refusé la liberté provisoire aux inculpés. L’affaire est pendante devant la Cour suprême car le Chambre d’accusation a confirmé l’ordonnance de refus du juge Samba Sall et les avocats se sont pourvus en cassation.
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