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Pour lutter contre la dégradation de l’environnement et de la coupe de bois: Un comité mixte d’experts sénégalo-gambiens envisagé
Publié le mardi 2 mai 2017  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Le président de la République veut un encadrement plus strict de la coupe de bois




Un protocole d’accord a été signé hier, vendredi 28 avril, entre l’Etat du Sénégal et celui de la Gambie. L’entente vise une meilleure gestion de la ressource faunique. Elle cherche également à combattre la coupe abusive de bois qui sévit dans le sud du pays.

Pour renforcer la surveillance de l’exploitation des ressources forestières et fauniques, le ministre de l’Environnement et du développement Durable, Abdoulaye Baldé a annoncé hier, vendredi 28 avril, que le Sénégal et la Gambie vont nouer un accord de partenariat : «Il a été retenu de mettre en place un comité mixte entre nos experts pour une meilleure surveillance de la gestion de l’exploitation de tout ce qui se fait au niveau de cette forêt », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter : «Nous comptons faire un aménagement participatif le long des frontières, qui va impliquer les deux États». Le renforcement de la coopération entre les deux Etats est nécessaire car de l’avis d’Abdoulaye Baldé, «le manque de concertation, de contrôle, de surveillance et d’échange d’informations est à l’origine de l’aggravation et de l’exploitation illicite des ressources naturelles ». « Si la forêt est exploitée de façon rationnelle, il n’y aura pas place aux trafics illicites et au braconnage des ressources », a-t-il soutenu. La partie gambienne a été représentée à cette signature par le ministre des Forêts, de l’Environnement et des Changements climatiques, Mamadou Lamine Dibba. Prenant la parole, le ministre gambien a fait savoir que des deux côtés, «il y a une nouvelle dynamique avec la présence des forces de défense et de sécurité pour renforcer la surveillance de la forêt casamançaise».

En définitive, les deux ministres ont convenu de travailler de manière plus rapprochée pour que les programmes soient élaborés de façon conjointe et soient suivis collectivement. Dans le domaine des échanges d’informations, le ministre de l’Environnement a fait savoir que les deux pays vont intervenir de façon efficace après avoir reçu des informations pertinentes pour faire face au trafic illicite de bois. «Nous pourrons faire face également au braconnage et mieux nous pourrons élaborer des stratégies pour une valorisation et une exploitation optimale de nos ressources naturelles», a-t-il conclu.
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