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L’élimination du paludisme est possible au Sénégal d’ici 10 ans si les moyens existant sont maintenus (expert)
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
Pr
© Autre presse par DR
Pr Daouda Ndiaye, chef de l`unité de parasitologie-mycologie du centre hospitalier universitaire (CHU) de l`hôpital Aristide Le Dantac




L’élimination du paludisme sera une réalité au Sénégal d’ici dix ans si les moyens existants pour le combattre sont maintenus et renforcés a soutenu, lundi soir à Bambey (Diourbel), le professeur Daouda Ndiaye.

"Ce qui est sûr pour moi, c’est que d’ici 5 ans au moins, le Sénégal ira vers la pré-élimination du paludisme au niveau national. Et, d’ici 2030, l’élimination pourrait être faisable" a souligné Daouda Ndiaye qui faisait une communication à l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB).

Le professeur Ndiaye, chef de service de Parasitologie-Mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec était le parrain de la sortie des étudiants en masters 2 de l’UADB qui célébrait son 10-ème anniversaire sur le thème : "10 ans d’innovations dans l’enseignement supérieur".

Selon lui, "le Sénégal, via le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le ministère de la Santé et de l’Action sociale et les partenaires techniques et financiers a mis beaucoup de moyens pour lutter contre cette maladie".

Il a relevé, dans le cas d’espèce, les efforts fournis dans la prévention avec la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées, mais aussi, la chimio-prévention permettant de réduire drastiquement la morbidité lié au paludisme chez les enfants de zéro mois à 120 mois, sans compter le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et bien d’autres moyens.

En outre, Daouda Ndiaye a fait remarquer que les résultats obtenus par des chercheurs qui travaillent actuellement sur des vaccins sont pour le moment encourageants.

"Nous y sommes, mais il y a encore du travail à faire, parce que concevoir un vaccin pour un parasite qui contient plus de 5000 gênes, ce n’est pas facile" a expliqué le professeur Ndiaye, également chef du Service de Parasitologie et Mycologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

"Nous sommes persuadés que d’ici les prochaines années, si le paludisme n’est pas encore éliminé, nous aurons un vaccin, plus ou moins efficace, qui protégera la majeure partie de la population du paludisme" a-t-il soutenu.

"Nous sommes sur ce plan très motivés et convaincus que nous pouvons parvenir à quelque chose de fort et de probant dans la lutte contre le paludisme" a encore relevé le chercheur qui a mis au point un test rapide de diagnostic du paludisme dit "Illumigene malaria".

Le professeur Daouda Ndiaye est également directeur du Centre africain d’excellence sur la recherche en génétique des maladies infectieuses (ACEGID) financé par la Banque mondiale et qui couvre le Sénégal, le Mali et la Gambie.

Dans le cadre de la célébration de son 10-ème anniversaire, l’UADB a organisé la 3-ème édition de la journée de l’excellence qualifiée de "grande portée pédagogique" permettant à l’institution de primer ses meilleurs étudiants et de susciter l’émulation dans le campus universitaires.

Cette journée de l’Excellence de l’UADB est une occasion pour les organisateurs de favoriser la réussite universitaire et montrer aux jeunes étudiants comme exemple de réussite un homme aux compétences avérées qui se consacre totalement et entièrement à sa patrie.
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