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Ziguinchor - Relance et redressement de la Sonacos: Les huiliers posent des préalables avant toute privatisation
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  Sud Quotidien
Grand-Médine
© aDakar.com par DF
Grand-Médine : la SENELEC annonce "des moratoires" pour les factures impayées
Dakar, le 29 Janvier 2015 - Le Directeur général de la Société nationale d`électricité (SENELEC), Pape Dieng, a annoncé jeudi que des moratoires seront accordés aux populations de Grand-Médine (banlieue dakaroise), pour leur faciliter le paiement des factures qu`elles jugent élevées après l`installation de nouveaux compteurs dans ce quartier.




Bientôt un an que la SONACOS SA est aux mains de l’Etat, mais les huiliers s’impatientent de la mise en branle des mesures de restructuration pour la relance de la société. Trop de lenteurs administratives. C’est ce que déplorent ces travailleurs regroupés autour du syndicat des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal qui posent des préalables avant toute reprivatisation de la SONACOS SA. Samuel Ndour, le Secrétaire général de ce syndicat est catégorique : «Nous ne sommes pas d’accord que la sonacos soit privatisée dans ces conditions…

Une société en agonie, la prendre et la revendre sans pour autant faire le nécessaire, c’est trop risquer pour nous» prévient le syndicaliste. Et de poursuivre : «la société doit être redressée, remise sur les rails puis relancer avant de penser privatiser ce qui doit prendre au moins quatre à cinq ans. L’Etat du Sénégal doit maintenir la SONACOS entre ses mains pour une certaine durée s’il veut qu’elle soit pérenne», lance M.Ndour et ses camarades qui estiment que c’est un devoir régalien de protéger l’industrie locale en s’assurant d’abord de l’approvisionnement correct des quatre usines de la SONACOS : COPEOL NOVASEN, WAO, CAIT TOUBA et PATISEN, sans oublier les petites installations locales avant exportation.

Face à la concurrence qualifiée de déloyale sur l’achat de graines d’arachide, les huiliers demandent à l’Etat de réguler cette concurrence et lorsque le secrétaire du syndicat des travailleurs s’épanche sur la question c’est pour lancer ces mots : «La filière arachide doit être contrôlée par l’Etat dans son mode de fonctionnement. On ne doit pas exporter la graine d’arachide hors du pays, alors que l’industrie locale n’a même pas la moitié du tonnage ; c’est une aberration et c’est une faute que l’Etat doit corriger. On doit approvisionner suffisamment l’industrie locale avant d’exporter les graines. Le besoin de cette industrie locale porte sur 700.000 tonnes alors que la production n’atteint pas cette production. Donc on n’a pas besoin d’exportateurs pour venir perturber la campagne … »

De la création d’emploi avec des investissements et l’embauche de nouveaux saisonniers en passant par la relance des activités par l’ouverture d’autres ateliers dans chaque site, les membres du bureau national de ce syndicat des corps gras en tournée hier, dans le sud du pays, ont fait clin d’œil aux prochaines élections de représentativité des centrales. Ils appellent à faire confiance à Cheikh Diop FC qui pour eux reste une garantie sûre pour les travailleurs du Sénégal. Aussi émettent-ils l’idée d’une relève syndicale
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