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La réédition des comptes est devenue une demande sociale (inspecteur du trésor)
Publié le lundi 24 avril 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise




L’exigence de reddition des comptes est devenue ‘’une demande sociale’’ et même une ‘’exigence’’, a relevé l’inspecteur du Trésor, Modou Bèye. M. Bèye, fondé de pouvoir à la Trésorerie-payeur régionale de Ziguinchor (sud), introduisait, samedi, le thème de l’assemblée générale ordinaire de l’Amicale des inspecteurs du Trésor du Sénégal (AITS) : ‘’Ordonnateur et comptable : séparation de fonctions-séparation de responsabilités’’. ‘’Nous vivons dans un système où, pour ce qui concerne la gestion des deniers publics, il y a des autorités qui sont chargées de la phase administrative et d’autres qui sont chargées de la phase comptable, aussi bien en matière de recettes que de dépenses’’, a-t-il, par ailleurs, renseigné. Dans ce système, il y a l’ordonnateur qui est chargé de prescrire au nom de l’Etat ou de tout autre organisme public l’exécution des recettes ou des dépenses et le comptable qui ne reçoit que des ordres venant de l’ordonnateur et qui doit effectuer un contrôle extrinsèque de la dépense avant de procéder au paiement ou, en matière de recettes, de procéder au recouvrement de la créance qui appartient à l’Etat’’, a expliqué M. Bèye. Le système ‘’évolue dans le nouveau cadre harmonisé des finances publiques, avec notamment beaucoup de réformes qui sont en cours (….) pour faire de telle sorte que la responsabilité du comptable public soit en adéquation avec les réformes qui sont instruites au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)’’, a-t-il souligné. Selon lui, pour le Sénégal, spécifiquement, toutes les directives qui ont été adoptées par l’UEMOA ont été internalisées. Ce qui constitue ‘’un acquis considérable’’, a-t-il salué. Il a fait état d’un ‘’contexte où, de plus en plus, il y a des risques de rupture profonde entre, d’une part, les ordonnateurs et les comptables, qui doivent être des collaborateurs, et d’autres part, entre ces derniers et le juge’’. Face à ces risques, il estime qu’il y a lieu de ‘’voir quelles sont les stratégies à développer pour que, de façon conjointe, nous pourrons moderniser la vie publique, qu’on soit juge, ordonnateur ou comptable’’.
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