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Le Soleil N° 13145 du 19/3/2014

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Wasis Diop annonce un nouvel album en mai
Publié le mercredi 19 mars 2014   |  Le Soleil




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Musique, cinéma, Francophonie, entre autres sujets, ont occupé, hier, les échanges entre la presse et Wasis Diop. A l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, l’artiste-musicien donne, ce jeudi 20 mars, un ciné-concert à l’Institut français de Dakar. Il annonce un nouvel album qui, dit-il, sera « différent des autres » d’ici deux mois.

« Retrouvailles »
« C’est un plaisir de revenir sur mes terres. Tout ce que j’ai eu à articuler dans ma carrière vient d’ici, de ce que les parents nous ont laissé. Je ne suis pas un artiste étranger. Non ! Je suis de Dakar, de Kaolack, du Sénégal en somme. Quand la proposition est tombée, je n’ai pas hésité à venir. Je suis là par conviction car je suis très fier de cette culture sénégalaise que j’ai reçue. Cette terre est celle de philosophies anciennes, cultivées autour des métaphores et je suis content d’appartenir à ce pays. Vous savez, je vais vers le futur, à la rencontre de l’autre, avec ce que j’ai hérité de cette nation si riche et d’un continent qui a une civilisation si brillante et si ancienne. Pour le jeudi (ndlr demain), nous allons proposer le concept ciné concert avec la projection de mon documentaire « Galerie Nationale ». En effet, j’ai très tôt était happé par le cinéma et je vais essayer de raconter tout ce que je sais à travers ce documentaire ».

« Nouvel album »
« Dans deux mois, je vais sortir un produit qui va être différent des autres. Il sera composé de l’ensemble des réalisations musicales que j’ai faites pour le cinéma. Il est déjà prêt et raconte une histoire. Néanmoins, il faut rappeler qu’il y a une certaine différence entre l’écriture de la musique d’un film et celle de la chanson. Pour les réalisations musicales pour le cinéma, vous êtes obligés de rentrer dans un personnage qui n’est pas le vôtre. On nous demande souvent de raconter une histoire qui n’est pas la nôtre. C’est ce qui lui confère un caractère intéressant car changer de vie rend la chose beaucoup plus difficile ».

« Francophonie »
« Ceux qui parlent une même langue ont tendance à se mettre ensemble. C’est dans l’ordre naturel des choses. Aussi, il faut savoir que tous les peuples ont été colonisés une fois. On a gagné une langue dans cette colonisation. Mais aujourd’hui, nous ne sommes pas là pour célébré une langue mais sceller une amitié car le français est une langue africaine ».

Wasis Diop Cp CCF 2« Cinéma plutôt musique »
« Vous savez, comme mon frère (Djibril Diop Mambéty) qui, à un moment donné, a dit qu’il était lassé de son ombre qui le suivait partout, moi aussi, j’ai envie d’apprendre autre choses, d’explorer des domaines nouveaux. C’est peut-être ce qui justifie mon penchant, depuis quelques temps, pour le 7ème art. Le cinéma, je suis né dedans, car j’ai très tôt titillé la photo avant que mon frère ne soit cinéaste. Il faut parfois sortir de ce que l’on fait pour se révéler. Je suis plutôt dans le cinéma, ce n’est pas de la prétention mais une certaine avidité. Et puis, cinéma-musique et image, c’est pratiquement la même chose ».

« Evolution de la musique au Sénégal »
« Vous savez, je n’arrive pas à juger les gens. Ce qui se passe avec le « mbalakh » va engendrer les richesses de demain. C’est un phénomène, cette musique, et c’est cela le monde. C’est quelque chose d’essentiel qui est en mouvement mais qui va déboucher sur quelque chose d’important pour notre pays. Etre né sur cette terre, avec toute sa culture, est une véritable richesse. C’est cela le titre de mon dernier album « Judu Bek» (né dans le bonheur). Le sous-développement est un autre discours car ceux qui nous ont précédés sont d’une richesse infinie ».

« Mambéty et Wasis »
« On ne refait pas Djibril, comme on ne refait pas le monde. Il était particulier et je n’ai pas envie d’être son héritier et je n’en suis pas capable. Au-delà, je n’ai pas la même vision cinématographique que lui. Cependant, il arrive que l’on ait des connexions car sur le plan philosophique, il m’a beaucoup influencé. Peut-être que je fais du Mambéty sans le faire car il avait un projet « cinéma de poche universelle » qui consistait à promener son objectif pour témoigner des choses qui lui tiennent à cœur. Je fais un travail identique avec un reportage artistique sur ma vision du cinéma, de la vie… »

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