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Mamour Cissé (président du Psd/ Jant bi): ‘’Pourquoi Me Wade doit être la tête de liste de l’opposition’’
Publié le jeudi 20 avril 2017  |  Enquête Plus
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© Agence de Presse Africaine par EAG
Après le verdict de la CREI, désolation et déception chez les partisans de Karim Wade
Dakar, le 24 mars 2015 - Le verdict est tombé sur le procès Karim Wade. Le fils de l`ex président Abdoulaye Wade a é té condamné à 6 ans de prison. Verdict qui a crée désolation et quelques scènes de violences vite maitrisées.




Il avait voté OUI au référendum de mars 2016 car il croyait en la pertinence du texte soumis au peuple. Certains le croyaient même proche de la mouvance présidentielle. Mais un an après, Mamour Cissé a fini par rejoindre le camp de l’opposition car dépité, dit-il, par la gestion (surtout celle économique) du président Macky Sall. Dans cet entretien, le président du PSD/Jant bi estime qu’il est temps pour l’opposition de s’unir pour aller ensemble aux prochaines Législatives. Même s’il faut faire d’Abdoulaye Wade la tête de liste nationale.

Quel commentaire vous inspire le deuil national décrété par le gouvernement suite à l’incendie au ‘’Daaka’’ de Médina Gounass qui a fait une vingtaine de morts et plusieurs blessés ?

Je pense qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Je me réjouis du fait que le gouvernement se soit décidé à décréter trois jours de deuil national. Le président de la République aurait pu le faire plus tôt. Mais le plus important est de le faire. Je compatis à la douleur qui a touché la forte communauté musulmane du Sénégal. Le PSD/ Jant Bi et son Président prient pour ceux qui sont morts et ceux qui sont dans les hôpitaux. Je présente toutes mes condoléances au Khalife de Médina Gounass.

Depuis 2010, on a noté une recrudescence des incendies lors des ‘’Daaka’’, et jusqu’à présent, aucune solution n’est trouvée. Pensez-vous comme certains, qu’il faille suspendre cet événement religieux ?

Ce serait excessif. Je n’ai pas compris la sortie de cet officiel de l’Alliance pour la République (Ndlr le député Moustapha Diakhaté) qui a demandé à ce qu’on arrête le ‘’Daaka’’. Comparaison n’est pas raison mais récemment, il y a eu à la Mecque plus de 3000 morts et pourtant, l’on n’a pas jugé utile de suspendre le pèlerinage. Donc pour moi, c’est un faux débat. Mais il faut dire que la responsabilité de l’Etat est engagée dans tout ce qui s’est passé au Dakaa. Parce que tous ces évènements qui drainent des foules devaient amener l’Etat du Sénégal à prendre des mesures coercitives d’abord. En quoi faisant ? En filtrant les entrées pour que tout ce qui est matière plastique ne puisse pas y entrer. Parce que ce sont des moments qui drainent énormément de monde. Mais la logique voudrait également que les sapeurs-pompiers soient en quantité suffisante pour parer à toute éventualité. Vouloir c’est pouvoir. Il faut demander à ceux qui ont l’habitude de recevoir ce genre de monde. On pourrait bénéficier de l’assistance de l’Iran, de l’Arabie Saoudite, de beaucoup de pays, du Vatican.

Ne pensez-vous pas qu’il est temps de moderniser l’organisation du Daaka ?

Absolument ! C’est pour cela que je dis que c’est d’abord du ressort de l’Etat. C’est une demande régalienne. La sécurité des populations incombe au premier chef à l’autorité du président de la République. C’est vrai qu’il faut qu’on corrige et qu’on adapte le Daaka aux réalités d’aujourd’hui. Ce pèlerinage draine énormément de monde. Je pense que la logique voudrait que l’Etat, avec le comité d’organisation, puisse effectivement réfléchir sur les voies et moyens de moderniser l’organisation.

Les Législatives, c’est dans moins de 4 mois. Où en est l’opposition dans sa volonté de confectionner une liste commune ?

Je pense que c’est avant tout une volonté politique. Au moins, sur cet aspect-là, il y a une convergence de vues. Tous les acteurs de l’opposition ont reconnu cette nécessité-là d’aller ensemble aux prochaines Législatives. Nous sommes dans cette dynamique-là parce qu’il n’y a que cela de durable. Les présidents Pape Diop, Idrissa Seck et tous les autres leaders sont dans cette disposition-là. Le mode de scrutin aujourd’hui sur les listes départementales s’appelle le ‘’raw gaddu’’. Cela signifie que dans un département comme Diourbel par exemple, si la majorité a 51% et nous 49%, elle prend l’intégralité des sièges de députés qui sont en jeu dans ce département. Cette situation nous impose donc de fédérer nos énergies et nos forces pour y aller ensemble. Surtout qu’aujourd’hui, il y a un certain nombre de libertés qui sont confisquées par le régime en place. Et on ne sait pas pour quelle raison. Le PSD/Jant bi avait voté OUI au référendum, parce qu’il y avait dans le texte des droits nouveaux. Avec ce référendum, on réglait aussi le statut de l’opposition, le financement des partis politiques, le mode de scrutin etc. Sur tous ces sujets-là, nous sommes en retard par rapport à beaucoup de pays.

Il se pose une question de leadership au sein de la coalition Manko Wattu Senegaal. Face à cette situation, avez-vous intérêt à ce que le statut de chef de l’opposition soit régulé ?

C’est important parce que cela évite beaucoup de dérives. Le fait de parler du statut de l’opposition englobe la prérogative du financement des partis politiques. Dans tous les pays qui se respectent, c’est devenu un problème basique. Aujourd’hui, dans nos pays, ce qu’on constate pour le regretter, c’est que, quand vous êtes au pouvoir, vous disposez de moyens colossaux de l’Etat pour battre campagne au détriment de ceux qui sont dans l’opposition. C’est ce qui explique quelque part la transhumance. Je pense que le niveau de démocratie au Sénégal nous impose que sur ces thèmes majeurs-là, qu’il y ait un consensus ou qu’on puisse les poser sur la table. Il faut que les Sénégalais aillent s’inscrire. Il faut qu’on nous dise qui est inscrit et qui ne l’est pas. Pour l’opposition, c’est aujourd’hui le seul combat qui vaille.

Dans les rangs de l’opposition, il est de plus en plus agité l’idée de faire de Me Wade la tête de liste. Pourquoi une telle option ?

Le Président Abdoulaye Wade est toujours le Secrétaire général du PDS. Ensuite, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Il y a un sentiment affectif extraordinaire pour ce bonhomme, ce vieil homme, cet homme exceptionnel qu’est Abdoulaye Wade. Par conséquent, l’opposition gagnerait à utiliser ce capital sympathie à bon escient pour avoir une majorité à l’Assemblée nationale. Moi, cela ne me choque pas que le Président Wade puisse diriger la liste nationale de la coalition de l’opposition. Ce serait une très bonne chose, ne serait-ce que sur le plan symbolique.

Le fait de penser à Abdoulaye Wade comme tête de liste ne traduirait-il pas l’échec de l’opposition à se trouver un leader fédérateur et consensuel ?

Abdoulaye Wade dirige un parti politique qui est une des formations les plus significatives de l’opposition.

N’y a-t-il pas d’autres leaders de l’opposition capables de diriger cette liste pour les Législatives du 30 juin prochain ?

Les gens sont en train d’échanger et de discuter sur les modalités pratiques. Et il n’est pas exclu que l’essentiel des leaders de l’opposition soient investis sur les listes départementales. Je pense que symboliquement, ce serait important de donner un bon message aux Sénégalais pour leur dire que contrairement à ce que l’on pense, l’opposition est capable de se fédérer autour de l’essentiel. Et aujourd’hui, l’essentiel, ce ne sont pas des intérêts personnels mais plutôt les intérêts supérieurs de la nation. C’est important que l’on puisse amener à l’Assemblée nationale de nouvelles têtes, une nouvelle image, afin de crédibiliser davantage l’institution parlementaire. Tout le monde a constaté que la 12ème législature était l’une des plus faibles de l’histoire politique du Sénégal. Il urge donc de corriger cet état fait. L’opposition est là et doit pouvoir jouer sur les moyens du bord pour avoir une majorité à l’Assemblée nationale.

On a vu récemment le mouvement Y en a marre ‘’remorquer’’ l’opposition. Est-ce à dire que vous n’avez plus les capacités pour mobiliser les citoyens ?

Dans les jours à venir, attendez-vous à des annonces fortes de la part des responsables de l’opposition. Comparaison n’est pas raison, je pense que beaucoup de gens sont allés à cette manifestation du 7 avril dernier non pas parce qu’ils y croyaient mais parce que quelque part, ils se sont sentis trahis par ce qui se tramait. Beaucoup de gens sont allés là-bas par dépit, pour extérioriser leurs sentiments. L’opposition, dans les jours à venir, doit d’abord démontrer à suffisance qu’elle est unie sur cette volonté politique d’aller ensemble aux Législatives. Ensuite, prouver aux Sénégalais qu’elle a la possibilité de mobiliser fortement. Je pense que les gens y travaillent actuellement et après quelques réglages, il y aura des annonces très fortes qui se feront dans les jours à venir.

Vous êtes donc confiants par rapport à l’établissement d’une liste commune de l’opposition ?

Je ne désespère pas et je pense que cette volonté politique, je l’ai sentie chez un certain nombre de dirigeants et pas des moindres. Le Président Mamadou Diop Decroix me parlait récemment de cette disposition. Le sentiment d’unité et d’union est partout le même chez tous les leaders de l’opposition avec qui j’ai discuté.

Est-ce que le temps ne joue pas en votre défaveur ?

Je ne le pense pas parce que les listes seront déposées au plus tard le 31 mai prochain, donc je pense qu’il n’y a pas péril en la demeure. S’il y a cette volonté-là et avec une commission d’investiture, ça peut aller très vite. En tous cas, c’est le souhait du Psd/ Jant bi et celui de bon nombre de Sénégalais de voir l’opposition présenter une liste commune. Si on le fait, ce serait une excellente chose et dans le cas contraire, attendons-nous à un fort taux d’abstention. Les gens ne se reconnaîtront pas dans ce qui est en train de se faire. Si l’opposition a une volonté politique d’aller ensemble à ces élections, ça va fondamentalement changer les choses. Cette majorité silencieuse qui n’est pas satisfaite, pour différentes raisons, des actes posés par le gouvernement veut sanctionner ce régime. Il faut qu’il y ait une alternative et ce n’est pas sur la base de multiples listes qu’on peut faire cela. Le mode de scrutin nous impose aujourd’hui d’être dans de grandes coalitions et Benno Bokk Yaakaar l’a bien compris. C’est la raison pour laquelle les partis membres de cette coalition sont aujourd’hui soudés comme un seul homme.

L’actualité, c’est également l’emprisonnement de Khalifa Sall dans le cadre de l’affaire de la ‘’Caisse d’avance’’ de la mairie de Dakar, qu’en pensez-vous ?

Je pense qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel. Khalifa Sall est une des rares personnes à faire sa déclaration de patrimoine et jusqu’à preuve du contraire, rien ne s’oppose à ce qu’il a publié. C’est une pratique qui était là. On a considéré cette caisse d’avance comme une caisse noire, c’est cela qui s’est toujours fait. Aujourd’hui que le problème s’est posé, j’ai demandé à ce que l’on légifère pour prendre toutes les dispositions qu’il faut au niveau de la représentation pour corriger les dysfonctionnements qu’il y a eus. Ce que je constate, c’est que cette caisse d’avance a toujours été gérée comme une caisse noire. Maintenant ce qu’on peut reprocher à Khalifa Sall, c’est d’avoir accepté ces factures dont on parle. Il y avait un directeur financier qui était là depuis 14 ans. Ils ont manqué tant soit peu de vigilance mais en toute bonne foi. L’autre problème est que je suis surpris qu’à quatre mois des échéances électorales, on puisse sortir un dossier pareil. On me dira que le calendrier judiciaire n’est pas le même que celui politique mais nous vivons dans une société qui a ses réalités. Et les réalités veulent qu’on ne combatte pas un adversaire politique à quelques mois des élections. Le président de la République avait la possibilité sur ce dossier-là de mettre son coude comme il a eu à le faire sur certaines autres affaires.

Le président de la République a, lors de son dernier voyage à Tivaouane, tendu la main à l’opposition. Croyez-vous que cette fois-ci, le dialogue puisse être possible ?

C’est vous qui le dites ; c’est parce que quelque part, vous avez senti qu’il y a un jeu de dupes. Lors de l’appel au dialogue du mois de mai 2016, j’étais avec le Président Abdoulaye Wade à Paris. Je fais partie des gens qui l’ont convaincu d’envoyer une délégation ; moi-même j’ai envoyé une délégation parce qu’on a cru en toute bonne foi à ce dialogue-là. Après, on nous a glissés des peaux de bananes. Une fois, on peut tromper ses interlocuteurs, mais une deuxième fois, cela pose problème. Je pense que le dialogue doit être quelque chose de basique ; il doit d’abord être l’affaire du président de la République qui est la clé de voûte de nos institutions mais qui est aussi le premier garant de la paix civile et sociale. C’est lui qui doit sans cesse rassurer l’opposition sur les problèmes majeurs.

A moins de 4 mois des Législatives, pensez-vous que ce dialogue puisse être possible ?

On peut encore discuter sur le fichier actuel. Y a-t-il une refonte ou une refonte partielle ? On ne sait pas encore. Le débat est posé, et il faut qu’on sache comment aller à ces élections-là. Mais à moins de quatre mois des élections, qu’il y ait aujourd’hui un dialogue national me pose problème. Je crois que les gens sont dans des logiques tranchées par rapport aux actes qui sont posés. Le maintien de Khalifa Sall et ses partisans en prison ne participe pas à la pacification du politique.

Après cinq ans à la tête du pays, Macky Sall et son gouvernement se targuent d’un taux de croissance de plus de 6%, mais ils sont nombreux les économistes à parler de marasme économique. Etes-vous du même avis ?

Absolument ! L’activité économique ne marche pas. Les 6, 7% de taux de croissance sont portés par les Télécommunications. L’Etat n’a pas les moyens d’impulser ou de ralentir cette économie, c’est le fait d’Orange, de Tigo. Dans ce taux croissance, que représente la part du secteur primaire, du tertiaire ? Je pense que des pays comme le Sénégal ne peuvent se développer qu’en s’appuyant sur deux piliers : l’agriculture et l’industrie.

Vous pensez que tel n’est pas le cas ?

Tel n’est pas le cas aujourd’hui parce que l’entreprise sénégalaise n’est pas au cœur de l’activité économique. Les cœurs de métiers qui permettent d’avoir une croissance entretenue ne sont pas là et cette croissance n’est pas partagée par les Sénégalais. Nos entrepreneurs savent faire faire mais ne font pas.

C’est-à-dire ?

Tous les grands travaux qui sont en train d’être réalisés génèrent. C’est des croissances extraverties. On finance Alstom pour faire 53 km et on veut de la mobilité là où il y a déjà une mobilité. Il y a déjà une autoroute à péage qui a commencé à donner des fruits même si elle nous coûte excessivement cher. On a donné le projet du TER à Alstom. Je m’attendais à ce que les autorités disent à cette société : écoutez, les 30%, vous allez les réaliser en France mais les 70%, vous allez les faire ici au Sénégal.

Est-ce que nos entreprises privées sont en mesure de réaliser ces travaux ?

Dans le métier du bâtiment et de l’immobilier, on a des compétences certaines. Pour la cité de l’émergence, ils sont nombreux les entrepreneurs sénégalais qui peuvent le réaliser ou le faire. Et ça aurait impacté de manière positive sur notre croissance parce que nous allions prendre des Sénégalais. Sur 10 banques, les 7 sont marocaines. Les protégés du roi Mouhamed VI ne viennent qu’avec des engagements par signature. Par conséquent, ils vont ramener la totalité de l’argent. Le Président Macky Sall, on ne lui demande pas de faire tout mais il doit s’appuyer sur des compétences avérées, lesquelles existent, afin de prendre de bonnes décisions et en temps réel. Une croissance ne se fera pas si aujourd’hui l’essentiel est extraverti. Nos relations bilatérales doivent être corrigées.

A en croire certains leaders de l’opposition, en cas de victoire aux Législatives, c’est possible d’imposer une cohabitation au président Sall. Si un tel cas de figure se produit, quelles sont les premières mesures que vous allez prendre ?

Nous n’en avons pas encore discuté en profondeur, mais bien entendu nous allons, une fois le problème des listes réglé, devoir nous pencher sur les premières mesures à prendre en cas de victoire. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut restaurer nos institutions. Je le répète encore une fois, ceci n’a pas encore fait l’objet d’échanges approfondis au niveau des leaders regroupés dans notre coalition. Mais à l’évidence, des pistes de réflexion existent. Je pense à l’urgence de rompre le lien entre l’Exécutif et le pouvoir judiciaire. Il faut que le président du Conseil supérieur de la Magistrature soit désormais issu du corps des Magistrats chargés eux-mêmes de l’élire. L’indépendance de la Justice et de nos Magistrats ne doit plus être un simple slogan creux. Il faut faire en sorte que l’Exécutif ne soit plus en mesure d’instrumentaliser notre Justice. Le pouvoir actuel a dépassé toutes les limites de l’indécence. L’exemple du Burkina où le président du Conseil supérieur de la magistrature est désigné par ses pairs est là pour nous démontrer à souhait qu’avec une réelle volonté politique, un Etat digne de ce nom et qui se respecte doit pouvoir veiller à l’indépendance de sa Justice.

Et sur le plan économique ?

Il y a une nécessité de procéder à un audit en profondeur de nos finances publiques ; de jeter les bases d’une véritable activité économique et répondre à la demande sociale. J’ai aussi en tête l’affaire Myna, ASER et la Caisse de Dépôt et Consignations révélée par un quotidien de la place (Ndlr : Libération) et qui constituerait un véritable scandale si les faits sont bien établis. Il y a aussi la concession faite à ORANGE sur 14 ans pour 70 milliards de F CFA alors qu’on aurait dû l’adosser sur le chiffre d’affaires de cette société.

Et également la construction de la Cité de l’émergence attribuée aux Marocains au détriment de l’expertise nationale, avec en plus une aliénation de nos actifs. Si nous sortons victorieux des Législatives du 30 juillet 2017, nous devrons examiner tout cela avec rigueur et vigueur en vue de la réappropriation de nos actifs. De telles opérations portant sur d’importantes sommes d’argent devaient être soumises à l’appréciation et autorisation préalables de l’Assemblée nationale. Pour des cas pareils, il faut ériger des garde-fous pour que l’argent public ne soit par utilisé n’importe comment. Je m’étonne que l’Assemblée nationale n’ait pas daigné s’investir dans une procédure d’enquête parlementaire pour élucider ces affaires qui engagent nos finances publiques.
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