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Fatou Mbaye, élève au Cm1 accuse son cousin Fofana de viol: ‘’Il m’a jetée sur le lit pour abuser de moi’’
Publié le mercredi 19 avril 2017  |  Enquête Plus
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Le maçon Toumany Fofana, né en 1979, devra prendre son mal en patience. Son procès a été renvoyé par le juge du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Ce, afin de permettre à la partie civile Fatou Mbaye, 13 ans, de commettre un conseil pour assurer ses intérêts. Lors de ce procès qui va se tenir le 21 avril prochain, le prévenu répondra des faits de viol sur une mineure, sa cousine, élève en classe de CM1.

Devant être jugée vendredi dernier, l’affaire opposant le maçon Toumany Fofana à sa cousine Fatou Mbaye a encore subi un renvoi. Le motif ? C’est le père de la victime, Modou Mbaye, qui a sollicité le report pour commettre un avocat. Une requête accordée par le tribunal des flagrants délits de Dakar qui a finalement retenu la date du 21 avril prochain pour les plaidoiries.

Cette affaire de mœurs a éclaté le lundi 27 mars dernier. Le même jour, le représentant légal de sa fille, Modou Mbaye, est allé porter plainte au niveau du commissariat de Rufisque pour réclamer justice. Auparavant, Fatou Mbaye a été emmenée à l’hôpital. A la suite d’un examen, le gynécologue a établi que la victime fait l’objet de déchirures hyménales anciennes. Elève en classe de CM1, domiciliée à Arafat Rufisque, la partie civile, née en 2004, a persisté dans ses accusations. A l’en croire, son bourreau n’est autre que son cousin. Selon ses déclarations mentionnées dans le procès-verbal d’enquête, l’élève a révélé : ‘’Toumany Fofana a profité de l’absence de mes parents pour abuser de moi. C’est un proche parent qui vient souvent à la maison.

Car il travaille dans un chantier situé non loin de notre demeure. Ce jour, dont je ne me souviens plus de la date exacte, alors que je lui ouvrais la porte, il a brusquement posé sa main sur ma bouche pour m’empêcher de crier et m’a entraînée dans le salon qui est contigu à la porte d’entrée’’. Avant de poursuivre : ‘’Ensuite, il m’a jetée sur le lit, a enlevé mon slip et m’a pénétrée. Je me suis débattue, en vain. Ce, parce qu’il est plus fort que moi. Sa libido assouvie, Toumany Fofana m’a laissée partir. J’en ai profité pour m’enfuir vers la cour de la maison. C’est à ce moment que sa petite sœur âgée de 8 ans est revenue sans rien soupçonner’’. Toutefois, la plaignante renseigne : ‘’Après avoir commis son forfait, il ne m’a pas menacée de représailles au cas où j’en parlerai à quelqu’un. Et moi, je n’ai rien dit à mes parents car j’avais peur de leurs réactions.’’

Célibataire et père d’une fille, Toumany Fofana, 38 ans, a balayé d’un revers de main les allégations de sa ‘’petite sœur’’. ‘’Je ne suis pas l’auteur de ce viol dont elle est victime. Je n’ai jamais fréquenté la maison en l’absence des parents. Lorsque ceux-ci partent quelque part, ils les confient à une de leur voisine, pour les garder. D’ailleurs, ils ne les laissent jamais seules’’, a-t-il d’emblée fait savoir. Toujours pour ses arguments de défense, le maçon a convoqué la contradiction sur le jour exact du déroulement des faits. ‘’A la police, on m’a notifié que l’acte de viol remonte à plusieurs mois. Alors que lors de mon interpellation sur la date du viol, une réunion de famille s’en est suivie. Ainsi, l’oncle de la victime m’a appelé au téléphone pour me dire que le délit avait été commis il y a environ 2 jours. Au moment où d’autres indiquent que c’est 6 jours’’, affirme le sieur Fofana. Non sans préciser qu’il s’est rendu chez la mère de Fatou Mbaye le dimanche pour lui demander de lui prêter de l’argent afin qu’il puisse se rendre à Mbour, leur maison familiale.

En tout état de cause, le prévenu devra se prévaloir de solides d’arguments de défense pour échapper au glaive de Dame justice dans ce dossier.
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