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Le Soleil N° 13144 du 18/3/2014

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Les médecins menacent de centraliser les urgences
Publié le mercredi 19 mars 2014   |  Le Soleil


Les
© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.


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Marche Sames 2En mouvement d’humeur depuis plusieurs semaines, les médecins sont passés à la vitesse supérieure en organisant, hier, à Dakar, une marche pour réclamer de meilleures conditions de travail et l’amélioration de leur statut social. Ils menacent de paralyser le secteur le 26 mars avec une grève de 72 heures et de centraliser les urgences si le gouvernement n’apporte pas de réponses à leurs doléances.

Les médecins membres du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) étaient, hier, dans les rues de Dakar pour réclamer de meilleures conditions de travail et surtout l’amélioration de leur statut social. Ainsi, ils ont marché de la place de l’Obélisque jusqu’à la Rts en scandant : « Médecin, bien mal utilisé. Non à l’injustice, ou « Médecins fatigués ». Ces slogans ont rythmé leur marché sous les regards des forces de l’ordre et des populations.

A la fin de leur randonnée, le secrétaire général du Sames, Dr Mbaye Paye, a déclaré que la marche traduit « un esprit de frustration » qui existe depuis plusieurs années dans le secteur de la santé. « Vous comprenez que c’est une marche de la honte pour le gouvernement qui campe dans l’immobilisme. Cet état de fait déplorable se traduit par l’impossibilité des ministres de la Santé et de la Fonction publique de faire des propositions concrètes allant dans le sens de trouver des solutions aux revendications des médecins », a-t-il défendu.

Cette marche, qui a enregistré le soutien des responsables des autres syndicats de la santé, des collectivités locales, de l’éducation et de l’enseignement, et qui ont aussi tous dénoncé les conditions de travail des médecins du Sénégal et demandé au gouvernement de trouver le plus rapidement des solutions aux revendications des médecins, ferme une page de leur lutte. La deuxième phase pourrait démarrer le 26 mars prochain par une grève de 72 heures. « Si le gouvernement persiste dans son mutisme intentionnel, nous passerons à la vitesse supérieure en centralisant les urgences dans une seule structure de santé », a averti Dr Paye. Une manière, pour les médecins grévistes, d’accélérer la cadence.

Marche Sames 1Raison pour laquelle les médecins demandent au chef de l’Etat d’intervenir pour un règlement définitif de la crise dans le secteur de la santé. En attendant l’intervention du président Macky Sall, les médecins promettent de poursuivre la mobilisation, parce qu’estimant que la victoire est proche, d’autant plus que toutes les forces sociales reconnaissent la légitimité et la légalité de leur combat. Le secrétaire général du Sames qui a formulé des excuses à l’endroit de la population, a sollicité en même temps leur soutien, car, a-t-il dit, « nous aimerions qu’à la fin de cette lutte, la prise en charge des patients puisse être améliorée avec la possibilité de se soigner à moindre coût et de recevoir des soins de qualité ». Et cela passe par les autres points de leurs revendications, à savoir le relèvement du plateau technique, la disponibilité des médicaments dans les structures de santé, le recrutement et l’affectation des médecins de toute spécialité capables de répondre aux sollicitations des populations. Les médecins ont, en outre, dénoncé la gestion des ressources humaines au niveau du ministère de la Santé. Mbaye Paye a cependant informé ses camarades que la première phase de leur plan d’actions vient d’être close par la marche.

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