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Art et Culture

Simon sur le VSD de Hip-Hop: Le Fonds des cultures urbaines n’a pas financé ce projet’’
Publié le lundi 3 avril 2017  |  Enquête Plus
Y en a marre
© aDakar.com par MC
"Y en a marre" exige la libération immédiate de leurs camarades détenus à Kinshasa
Dakar, le 16 Mars 2015 - Le mouvement "Y en a marre" a rencontré la presse nationale et internationale pour faire le point sur la situation de leurs camarades arrêtés à Kinshasa (RDC). Les "Y en a marristes" demandent leur libération immédiate. Photo: Simon, membre de "Y en a marre"




Lors du lancement hier du VSD Hip-hop qui se tient jusqu’au 2 avril au centre culturel Blaise Senghor, Simon a démenti l’information selon laquelle c’est le fonds de développement des cultures urbaines qui a financé ce projet.

Les acteurs des cultures urbaines font bouger et développer leur secteur. C’est dans ce sens que Mohamed Simon Kouka et 99 records ont initié le VSD Hip-hop. Trois jours dédiés à toutes les branches des cultures urbaines. Le la a été donné hier au cours d’une cérémonie officielle de lancement au centre culturel régional de Dakar, Blaise Senghor. D’ailleurs, toutes les manifestations prévues se tiennent dans ce temple. A l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture, Simon a tenu à préciser que la rencontre n’est pas financée par le Fonds de promotion des cultures urbaines, comme le laissent penser certains acteurs du milieu. ‘’Ce n’est pas le Fonds de développement des cultures urbaines qui a financé cette manifestation’’, déclare-t-il. Il est conforté dans ses propos par le président du comité de lecture des projets dudit comité, Dr Massamba Guèye. ‘’Nous n’avons pas encore délibéré. Comment des fonds dont la délibération du comité de lecture n’est pas encore effective peuvent être donnés à qui que ce soit’’, s’est demandé Dr Guèye.

Après cette lecture, il y a d’autres préalables avant que les acteurs choisis ne reçoivent leurs allocations. Il faudra après délibération du comité de lecture que le comité de gestion se réunisse et c’est après seulement que les projets choisis seront financés. Pour l’instant, ‘’cet argent, on ne peut pas y accéder parce que le mécanisme est verrouillé’’, selon Dr Guèye. ‘’Je démens formellement la mise à disposition des 300 millions à quelque acteur que ce soit’’, a-t-il répété. Les seuls soutiens dont bénéficient actuellement les organisateurs de cette rencontre sont ceux des quelques sponsors qu’ils ont pu décrocher, du ministère de la Culture et de la Communication, etc. La tutelle leur a donné une enveloppe de 5 millions de F CFA.

Simon en est à l’organisation de la première édition du VSD Hip-hop et n’en sera sûrement pas à sa dernière. Car comme l’a dit Dr Massamba Guèye, ‘’la diffusion est aujourd’hui le maillon faible de la chaîne de l’industrie culturelle. Avec le VSD, on a un espace physique mais aussi un espace de diffusion. Les jeunes ont la possibilité, pendant 3 jours, de s’épanouir et de proposer le talent qu’ils ont. Je pense que les producteurs n’attendent que cela pour pouvoir travailler avec eux et les cultures urbaines ont besoin de cet espace-là’’.

Mais il n’est pas prévu que des concerts pendant ces trois jours. Dans le programme figure une série d’ateliers de formation par exemple en musique assistée par ordinateur (MAO), en graffiti, en danse, en écriture, etc. Des conférences sur diverses thématiques sont également prévues. Les échanges seront, on peut l’espérer, fructueux puisque toutes les régions du Sénégal y prennent part. ‘’Cela fait 25 ans que je suis dans le mouvement hip-hop, je n’ai jamais vu toutes les régions du Sénégal prendre part en même temps à une manifestation’’, s’est réjoui le Directeur de la maison des cultures urbaines (MCU), Amadou Falla Bâ. Chacune des régions invitées a son stand au centre culturel Blaise Senghor. On peut y découvrir toutes les initiatives prises en matière de cultures urbaines dans leurs zones.
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