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Le Soleil N° 13144 du 18/3/2014

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Économie

Des chercheurs encouragent le privé à s’impliquer dans la reconstitution du capital semencier
Publié le mardi 18 mars 2014   |  Le Soleil


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© Walf Fadjri L’Aurore par DR
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Augmenter les marges de progression dans la recherche développement est l’objet de l’atelier international ouvert, hier, à Dakar sous l’égide de l’Institut Sénégal de recherches agricoles (Isra), dans le cadre de l’Initiative coréenne de développement de l’agriculture en Afrique (Kafaci). Le directeur général de l’Isra, le Dr Alioune Fall, en a profité pour inviter le privé à s’impliquer dans la reconstitution du capital semencier.

Des chercheurs venus d’Afrique et de la République de Corée se réunissent, depuis hier, à Dakar, dans le cadre d’un atelier initié par la coopération coréenne pour le développement de l’agriculture en Afrique. Une initiative qui, selon le directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), Dr Alioune Fall, va permettre aux Etats membres de la plateforme de présenter leurs situations de référence en recherche développement durant ces dernières années. « Il s’agit de voir comment augmenter les marges de progression dans la recherche agricole au sens large du terme afin de renforcer les capacités des institutions de recherche en Afrique », a souligné Dr Alioune Fall, à l’ouverture des travaux. Il a profité de l’occasion pour soulever certaines difficultés de l’agriculture africaine notamment la sempiternelle équation de la reconstitution du capital semencier et de l’amélioration de la productivité à travers l’adoption de nouvelles technologies. A ce sujet, Dr Fall a invité le secteur privé à s’impliquer dans la reconstitution du capital semencier en œuvrant pour l’émergence d’entreprises semencières en Afrique. « Si on veut jouer la carte de la durabilité dans l’agriculture, il faut que le privé puisse investir dans la production de semences », a dit le directeur général de l’Isra.

A son avis, l’implication des privés dans les opérations de recomposition du capital semencier pourrait aider les Etats à augmenter la résilience des exploitations familiales qui assurent encore 80 % de la productivité dans des pays comme le Sénégal. Il plaide également pour l’adoption des innovations technologiques qui, selon lui, doivent contribuer à impulser la production dans les exploitations familiales. Au Sénégal, comme l’a soutenu le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural, Lamine Lô, environ 200 microprojets sont en cours d’exécution dans les exploitations familiales pour introduire et faire adopter des technologies nouvelles. Il faudra toutefois réfléchir sur leur impact sur l’environnement en rapport avec des facteurs comme le changement climatique, la dégradation des sols, la sécheresse, entre autres contraintes.

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