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La SAR "n’a pas les capacités suffisantes pour traiter tous les produits bruts" (DG Petrosen)
Publié le lundi 27 mars 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le directeur de la Pétrosen a tenu une conférence de presse sur la découverte de pétrole aux larges des côtes du Sénégal
Dakar, le 15 Octobre 2014- Plus de 100 milliards FCFA (environ 200 millions de dollars) ont été dépensés pour découvrir du pétrole brut au Sénégal, a annoncé, mercredi à Dakar, Mamadou Faye, le Directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) lors d’une conférence de presse.




La Société africaine de raffinerie (SAR), vu l’importance des dernières découvertes de pétroles et de gaz au Sénégal, "n’a pas les capacités suffissantes lui permettant de traiter tous les produits bruts", a affirmé le directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN), Mamadou Faye.

La SAR fait face à "des limites" dans le domaine du raffinage, a-t-il dit samedi à Mbour (ouest), lors d’un atelier de mise à niveau des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES). Cette rencontre ouverte vendredi, porte sur l’exploration et la production pétrolière et gazière au Sénégal.

Au regard de cette situation, la SAR s’est attachée les services de consultants afin de trouver les voies et moyens lui permettant de se faire "une santé technique", dans un contexte où l’association des raffineurs d’Afrique a mis en place de nouvelles normes à l’horizon 2020-2024.

"Ces normes stipulent que tous les produits qui ne seraient pas traités dans les règles de l’art ne seront pas utilisés en Afrique. Avec le dispositif actuel de la SAR, elle n’est pas en mesure de se conformer à ces nouvelles normes africaines", a déclaré M. Faye.

"Aujourd’hui, il y a des options très favorables pour le Sénégal, avec l’existence et la production d’hydrocarbures assez importantes. La SAR a commandité des études techniques qui ne sont pas encore publiées, mais nous attendons les rapports de ces études pour l’amélioration des conditions de traitement des produits au niveau de la SAR", a-t-il indiqué.

Ces études devraient permettre de savoir quoi faire de la SAR, mais "dans l’intérêt du Sénégal’’, à terme, il a été arrêté "d’installer une nouvelle raffinerie d’une capacité de 6 à 7 millions de tonnes par an, pour avoir toute la latitude de produire suffisamment et de satisfaire la demande locale et sous-régionale", a indiqué M. Faye.
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