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Affaire Khalifa Ababacar Sall : La défense introduit une demande de mise en liberté provisoire
Publié le samedi 25 mars 2017  |  Le Soleil
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© aDakar.com par DF
Le maire de Dakar Khalifa Sall accueilli par ses partisans après son audition par la DIC
Dakar, le 22 février 2017 - Le maire de Dakar Khalifa Sall a été accueilli par des dizaines de personnes à la fin de sa première audition par la Division des investigations criminelles. L`audition a duré plus de 10 heures de temps.




Au terme des auditions et confrontations en instruction, les avocats du maire de Dakar, Khalifa Sall, vont déposer une demande de liberté provisoire.

Hier, entre 9 et 13 heures, au Palais de justice, le maire de Dakar était auditionné dans le bureau du juge d’instruction pour les besoins de confrontation. En acte 1, Ibrahima Touré (receveur-percepteur) a été confronté au directeur administratif et financier (Daf) de la mairie, Mbaye Touré et Mamadou Oumar Bocoum, ancien receveur-percepteur placé sous contrôle judiciaire. La deuxième confrontation a opposé Yaya Bodian (agent comptable) et Mbaye Touré avant que ce dernier ne soit confronté au maire Khalifa Ababacar Sall.

Me Elhadji Diouf, un des avocats, explique : « Nous venons d’assister à un film divisé en deux parties. La première partie, c’est Bamba Fall et la deuxième partie, c’est Khalifa Ababacar Sall, tous du Parti socialiste (Ps). Comme je l’ai dit dans ma plaidoirie devant la Chambre d’accusation, c’est la main de Dieu qui est intervenue comme celle de Maradona lors d’une phase finale de coupe du monde ». Selon l’avocat, l’appel contre une décision de refus de mise en liberté provisoire doit être jugé dans le mois de l’appel. « L’appel a été interjeté le 21 février, donc décision devait être rendue avant le 21 mars. Et ils ont statué le 23 mars, après l’expiration des délais fixés par le Code de procédure pénale en son article 187 », a dit Me Elhadj Diouf.

C’est pourquoi, a-t-il souligné, nous avons demandé qu’on libère immédiatement Bamba Fall et Cie car la Chambre n’a pas statué dans le mois. « Les considérations de fonds importent peu dès lors que la loi est violée. Le juge a fixé la date du délibéré au 28 mars prochain alors que l’on n’aurait jamais dû dépasser la date du 21 mars », a dit Me Diouf qui, s’agissant de l’affaire Khalifa Sall, a aussi souligné que « la main de Dieu est intervenue parce que Mbaye Touré et Yaya Bodian ont dit que Khalifa Sall n’a jamais vu de documents et n’a jamais signé ». Selon lui, la confrontation a été bénéfique à Khalifa Sall.
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